Les étranges coutumes du nouvel an autour du monde
0| Mis à jour le 19 novembre 2019
.10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1, Boooonnnne Annnnééee !!! 😎🙈🌈 🎈🍾 🍹
Non, vous n’y couperez pas cette année. Toasts au saumon fumé, œufs de lumps sur blinis, petits fours Picard, stroboscopes Gifi, cotillons Super U, Maitre Gims et Gilbert Montagné à la sono (#lunettesdesoleil), champagne qui pète, bonnes résolutions en pagaille, bain de minuit, ça c’est une soirée du 31 décembre. Du moins, c’est une fête de la Saint Sylvestre à la Française. Allons voir comment ils vont fêter 2019, nos amis du monde entier.
Voici les traditions insolites du nouvel an autour du monde 🌍
En Océanie, on fête le nouvel an avant tout le monde
Au jeu des fuseaux horaires, on remarque qu’il y a quelques tricheurs ! Les premiers à passer en 2019, ce seront les cent-dix mille habitants des îles Kiribati, en plein cœur du Pacifique. Ils ont fait changer leur fuseau horaire sur l’archipel lors du passage à l’an 2000 (GMT+14 par rapport à Greenwich désormais) pour être certains de démarrer chaque nouvelle année avant tout le monde. D’ailleurs, le drapeau des Kiribati est assez évocateur : le soleil qui se lève à l’horizon des flots du Pacifique.
A 4500 bornes au sud-ouest des Kiribati, la Nouvelle-Zélande (GMT+12) est le premier grand pays à célébrer le passage à la nouvelle année. A minuit, les habitants de Wellington et d’Auckland sortiront dans la rue afin de faire un maximum de bruit et ils n’hésiteront pas à sortir les casseroles !
En Espagne, on mange 12 raisins…
…et en France on boit douze gorgées de vins !! Plus sérieusement, les Madrilènes se dirigent vers la Puerta del Sol avec leurs grains de raisins (tandis que leurs compatriotes regardent la retransmission à la téloche). A minuit, la cloche de la Casa de Correos tonne à douze reprises. A chaque « gong » (las campanadas), les Espagnols avalent un raisin. Ces douze grains représentent un mois de l’année qui arrive. La question que l’on se pose : est-ce qu’ils mangent aussi les pépins ?
Au Portugal, cette tradition est également respectée, sauf que les raisins sont secs. Pendant ce temps-là, les Italiens mangent des lentilles ou d’autres graines (symbole de richesse et d’abondance).
Les Écossais sortent la bouteille de whisky à minuit
Parce qu’il faut bien profiter des produits d’artisanat locaux et bios, les Écossais sortent de chez eux à minuit avec leur bouteille de whisky à la main. Dès qu’ils croisent un voisin, ils partagent un godet. Est-ce qu’ils y ajoutent du coca ? Non, je ne pense pas.
Les Danois cassent leurs vaisselles
Des assiettes usagées, des verres qui ont suffisamment servis, les Danois ont trouvé une solution toute simple : casser toute cette vaisselle devant la maison de leurs amis. Sympa. Reste à savoir si les voisins Suédois osent toucher à leurs vaisselles Ikea ?
Dans le même registre, les Sud-Africains jettent du mobilier et des appareils éléctroménagers par la fenêtre. Ça doit pas faire du bien de prendre une machine à laver dans la trogne.
En Equateur, on brûle des mannequins
Mais qu’est-ce que vous allez vous imaginer ? Ici, rien de criminel ou de satanique. On fait brûler devant chez soi des mannequins (muñecos) de chiffons ou de papier mâché qui représentent l’année qui vient de passer. Les jeunes sautent au dessus des flammes. On fait exposer aussi des pétards et des feux d’artifice.
Les sud-américains sont assez superstitieux, du coup ils n’hésitent pas à mettre toutes les chances de leurs côtés pour que leurs vœux se réalisent. Par exemple, celui qui souhaite voyager toute l’année doit courir autour de son pâté de maisons une valise à la main à minuit pile.
Pendant ce temps-là, leurs voisins Péruviens n’hésitent pas à régler leurs comptes sur un ring de boxe.
Au Japon, le grand nettoyage
Pour commencer 2019 dans de bonnes dispositions, les Japonais vont s’y prendre plusieurs jours à l’avance afin de purifier leur maison. On change le papier-peint, on aère les tatamis, on modifie la décoration, on règle ses dettes et on installe des offrandes et des ornements devant chez soi. Le réveillon Ōmisoka se passe en règle générale en famille, même si la jeunesse tokyoïte commence à s’émanciper des traditions et préfèrent aller danser sur des tubes ringards. Mais passons. A minuit, les Japonais bouddhistes se rendent dans un temple pour ne pas rater les 108 coups de gongs (qui symbolisent le nombre de péchés commis par une personne en une année). Ils en profitent aussi pour déguster le premier verre de saké de l’année. S’en suit un petit dodo réparateur et un réveil aux aurores afin d’observer le lever du soleil du premier janvier.
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