Léa nous raconte son expérience de fille au pair en Australie
3| Mis à jour le 16 juin 2020
Léa, 21 ans, est fille au pair en Australie. Fascinée par les voyages depuis sa plus tendre enfance, l’étudiante lilloise n’a pas hésité à sauter le pas. Un grand bond en avant, direction l’Australie, le pays des Kangourous ! Dynamique et curieuse, elle ambitionne de travailler dans l’événementiel. En attendant, elle nous fait découvrir son quotidien d’au pair à l’autre bout du monde.
Pourquoi es-tu partie au pair en Australie ?
Depuis plusieurs années, je cherche le meilleur moyen de découvrir le monde. Quand j’ai eu l’âge de travailler, j’ai passé mon BAFA (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateurs) afin de m’occuper d’enfants pendant les vacances d’été. Etre au pair, c’était la solution évidente. Ça permet de partir à l’étranger, en étant à la fois logée et payée. Mon principal objectif en partant à l’étranger est surtout de devenir bilingue en anglais. Je pouvais aller en Angleterre ou autre, mais quitte à partir, autant s’en mettre plein la vue sur cette magnifique île, non ? La culture, la vie, le pays, tout m’intéressait. Je me suis donc lancée à l’aventure !
Comment faire pour être fille au pair en Australie ?
Pour faciliter mon placement, je suis passée par une agence s’appelant Oliver Twist. Certes c’est une solution payante, mais c’est également un moyen d’être « encadrée » sur place en cas de problème. Et c’était surtout un souhait de ma mère ! Il suffit de remplir un dossier (très complet je vous préviens !) pour vous présenter à la famille. Que ce soit votre caractère, vos envies, vos allergies, tout y passe et tout doit être signalé. Une fois le dossier envoyé, l’agence vous fait parvenir des dossiers de familles à contacter, en fonction de votre demande. Le contact se fait naturellement, les familles savent comment ça se passe. J’ai parlé avec plusieurs familles avant de choisir celle chez qui je suis, afin d’être sûre et de ne pas regretter mon choix ! Et j’ai bien fait, je suis très heureuse ici.
Quelles sont les conditions à remplir ?
Il faut avoir entre 18 et 29 ans, ne pas être fumeur, ne pas être marié, ni avoir d’enfants. Avoir son permis n’est pas une condition mais c’est un avantage. En Australie, les garçons peuvent également postuler. Il faut posséder plusieurs références avec les enfants comme du baby-sitting, les centres aérés, etc. Le BAFA est un plus également. Et surtout, il faut être en bonne santé et avoir un casier judiciaire vierge !!
Quelles ont été tes premières impressions une fois arrivée sur place ?
Wow c’est vrai qu’ils roulent à gauche ici ! Je ne réalisais pas ce qui se passait, que j’étais arrivée en Australie, que j’étais allée au bout de mes idées ! Mes premières impressions ont été fabuleuses car je découvrais un nouveau monde. C’est génial à vivre !
Présente-nous les enfants dont tu t’occupes !
Ma famille habite à Menai, dans le New South Wales, à 40 min en voiture de Sydney. C’est une ville de dimension correcte pour y vivre sans s’ennuyer (env. 10 000 habitants). Il y a un grand centre commercial. J’ai une voiture à disposition. Je peux me balader où je le souhaite.
Il y a 3 enfants, Emily 12 ans, Conor 10 ans et Oscar 5 ans. Ils vont tous à l’école, les deux plus grands sont responsables. Pour Conor, je n’ai qu’à lui demander de se préparer ou prendre sa douche, il est autonome et m’écoute parfaitement. Je m’occupe beaucoup plus du petit Oscar, je l’aide à s’habiller, à se doucher, etc. C’est encore un petit enfant. Ils sont tous très attachants avec moi, m’aident pour mon anglais en me corrigeant quand je fais des fautes. C’est assez drôle !
Comment s’organise une journée type au pair ?
Ma journée s’organise d’une manière bien précise. Le matin je dois être prête à 7h00. Je fais le déjeuner des petits et le mien également. Conor va se brosser les dents, s’habille seul, etc. Je m’occupe surtout d’Oscar. Vers 8h00 ils sont prêts et regardent la télévision en attendant d’aller à l’école. J’en profite pour faire mes tâches, c’est-à-dire refaire leur lit, ranger la cuisine, vérifier que la maison est en ordre. A 8h30, nous partons en voiture à l’école qui est à 5 minutes environ de la maison.
De 9h00 à 14h50 je suis « off », c’est-à-dire que je peux faire ce que je veux tant que mes tâches sont faites. La plupart du temps je prends la voiture pour aller découvrir des villes de l’état. J’adore ça.
Dans la maison, j’ai une chambre rien que pour moi, et je partage ma grande salle de bain avec les enfants. Je suis vraiment intégrée comme un membre à part entière dans la famille. Ça fait plaisir car en cas de problèmes je sais que je peux compter sur eux.
Ce qui est génial, c’est qu’ils m’emmènent en vacances avec eux, me proposent de faire des activités, c’est super.
As-tu rencontré d’autres jeunes filles au pair en Australie ?
J’ai rencontré une autre fille au pair grâce aux groupes sur Sydney. Grâce à internet, il est quand même plutôt facile de rencontrer des filles au pair. Il faut juste trouver quelqu’un qui ne soit pas trop loin de la maison. Nous avons également rencontré d’autres français par le plus grand des hasards en sortant sur Sydney samedi soir.
As-tu prévu de voyager ?
Oui, bien évidemment ! Pendant les 6 mois où je suis fille au pair en Australie, j’ai prévu de faire un gros voyage par mois : Brisbane, Melbourne et Perth. Je vais faire la Nouvelle-Zélande en Janvier et la Tasmanie en Février. Les parents de mon père d’accueil y habitent. Ils m’ont même proposé de venir visiter la Tasmanie, ce que je trouve adorable. Ensuite, j’ai prévu de faire un road trip.
L’Australie est le pays du backpack. Ne pas faire de road trip serait une honte !
Quel budget est nécessaire pour vivre une expérience en Australie ?
Il n’y a pas de budget type je dirai, ça dépend de comment vous voulez vivre sur place. Ici, il est facile de gagner de l’argent. Si votre emploi du temps vous le permet en tant qu’au pair, vous pouvez vous trouver un petit boulot lors de vos temps « off ». Je vais essayer de donner des cours de français en plus. Comptez 1200€ max pour votre billet d’avion aller-retour, 320 AU$ pour le visa, 400 AU$ environ pour l’assurance. J’ai choisi Chapka Assurances car beaucoup de voyageurs en PVT me l’ont conseillé. Elle correspondait parfaitement à mes attentes. Après, il y a les autres petites dépenses pour partir, environ 2 000€. En rentrant sur le territoire australien, vous devez justifier votre billet retour ou avoir 3500 € sur votre compte bancaire.
5 000€ pour partir est un bon montant, afin de pas être short au moment de payer votre billet d’avion. Pour y arriver, j’ai mis pendant deux ans un peu d’argent de côté par mois, et l’été je travaillais avec une boite d’intérim. Ça m’a permis de partir en étant sûre que j’avais un peu plus que le minimum pour vivre.
Que dirais-tu à une fille qui hésite à être au pair en Australie ?
Sincèrement, je vous conseille à tous de partir vivre votre expérience. Je voulais absolument le faire avant d’avoir un CDI, des enfants, un mari. Comme année de césure, c’est génial à faire. Ça vous ouvre l’esprit, et vous vous découvrez vous-même. Lancez-vous, vous ne regretterez pas. Enjoy !
Retrouvez le récits des aventures de Léa, jeune fille au pair dans la région de Sydney, sur son blog AFrenchGirlinAustralia.
Amandine raconte son expérience de jeune fille au pair à Boston
5 commentaires
Edwina
2 juin 2020
Thanks for all this info!! I work for au pair butrfly and would love to do a collaboration - here is our website. https://www.aupairbutrfly.com/devenir-au-pair
Edwina
2 juin 2020
Merci pour toutes ces infos! Jai trop hâte dêtre au pair! je pars des que le monde s'ouvre. J'ai trouvé ma famille d'accueil grace a l'agence Au Pair Butrfly. Vous la connaissez ? https://www.aupairbutrfly.com/devenir-au-pair
vulliez
23 février 2017
je cherche une jeune fille au pair sur sydnay pour ce printemps 2017?qui est interressé?
Houda
10 octobre 2017
Bonjour, je suis intéresser pour faire fille au pair en 2018 si vous chercher encore
khalid naima
18 juin 2017
bonjour j'aimerais partir en tant que fille au pair pour janvier 2018 je ne sais pas si vous cherchez encore ? laisser moi savoir merci