Capitaine Rémi raconte sa Transatlantique à la voile
0| Publié le 24 novembre 2017
Et si je traversais l’Atlantique en voilier ? C’est le titre du livre de Rémi Le Calvez, plus connu sous le nom de Capitaine Rémi. Même s’il a dépassé la trentaine, sa vie est toujours rythmée par des défis qu’il imagine et réalise partout autour du monde. L’hiver dernier, il a notamment rallié la Laponie en auto-stop et déguisé en Père Noël. En août 2017, il faisait du pédalo sur la Seine avec sa fiancée. 360 kilomètres entre Paris et Honfleur sur quinze jours.
Mais c’est en juin 2015 que Rémi justifiait (quasiment) son titre de Capitaine. Alors qu’il n’avait jamais mis les pieds sur un voilier, il débarquait à La Rochelle après 37 jours de traversée de l’Atlantique en voilier. Équipier, il avait embarqué depuis la Martinique. Cette aventure exceptionnelle, il la raconte donc dans son ouvrage « Et si je traversais l’Atlantique en voilier ? ». Nous l’avons lu…et voici notre critique !
La critique du livre de Capitaine Rémi par la Rédac’ de Chapka
D’entrée de jeu, Rémi joue carte sur table (on aurait pu l’appeler capitaine rami). C’est avec beaucoup de sincérité qu’il nous explique « sa vie d’avant » : la création de sa société, ses ambitions initiales (devenir riche). Pas naïf pour un sou, Rémi sait que les modèles start-up et backpacker font rarement bon ménage. Il a donc décidé de reprendre sa liberté, au détriment d’un certain confort financier.
Avant de monter à bord, il nous explique le contexte : une folle envie de prendre le large alors qu’il baroude en solo en Amérique latine. Son premier chapitre sur le Venezuela attire l’œil. Quand on sait à quel point la situation s’est dégradée ces dernières années, son témoignage datant de 2015 vaut forcément son pesant d’or.
Au fil des pages, on suit le quotidien de Rémi. Il s’agit à n’en pas douter d’un véritable carnet de bord. Il découvre le voilier, les deux capitaines (un père et son fils), le mal de mer, cette sensation de confinement, les remous des vagues et se remémore des souvenirs forts qui ont marqué sa vie, d’Australie en Colombie.
Ce qui est bien avec ce livre, c’est qu’en une centaine de pages, on arrive à cerner le personnage. Son propos est clair, limpide. Ses histoires passionnantes. Finalement, le fantasque Rémi a les pieds sur terre. Il nous raconte pourtant un beau voyage sur la mer !
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