Foodorama, un voyage au cœur de l’alimentation durable
0| Mis à jour le 15 décembre 2022
Kalima Hammond et Sylvain Leurent, originaires de Montreuil, sont partis découvrir le continent américain avec leurs vélos couchés à la rencontre d’acteurs de l’alimentation durable. Derrière cette démarche, il y a un objectif, proposer un nouveau modèle alimentaire solidaire et éco-responsable pour répondre à la question suivante : « Comment manger demain tout en préservant notre planète ?».
Le projet de Kalima et Sylvain s’appellait à l’origine WorldFoodorama mais la série documentaire qui en découle a finalement été appelé « Foodorama » !
En effet, Kalima et Sylvain reviennent de leur périple avec une série documentaire, coproduite par France Télévisions et avec le soutien de plusieurs partenaires, notamment Chapka, spécialiste de l’assurance.
Les 6 épisodes sont disponibles sur la plateforme France TV et également sur Youtube. Du Canada au Pérou en passant par la Californie, le Mexique ou encore la Colombie, découvrez des initiatives qui feront de demain un monde meilleur, plus éco-responsable !
L’agriculture urbaine en Amérique du nord
Exode rural et sédentarisation, une réalité à l’échelle mondiale. En vivant dans les grandes métropoles, en commandant nos repas via une application smartphone, nous sommes en train de nous déconnecter de notre alimentation. Nous avons une méconnaissance accrue des modes de production agricole. Alors, comment se reconnecter à la nature ? Dans les grandes métropoles comme Vancouver ou Portland, on développe l’agriculture urbaine. Une initiative aussi bien écologique que social pour inciter les citadins, et notamment les populations défavorisées, à réfléchir aux grands enjeux de l’alimentation et du développement durable !
La gastronomie végan en Californie
Quelle est la différence entre les végétariens et les végans ? Les premiers refusent de manger de la viande, du poisson et des fruits de mer. Quant aux seconds, ils refusent l’exploitation des animaux, et excluent donc également la consommation de produits d’origine animale comme le lait et les œufs. En Californie, le mouvement végan a pris une ampleur considérable et les chefs californiens redoublent d’inventivité pour proposer des plats bons pour notre organisme et pour la planète ! Miam Miam !
Les Chinampas au Mexique
Les chinampas sont des zones cultivables créées sur des lacs mexicains comme le Texcoco. Cette technique d’agriculture utilisée par les Aztèques permettait de subvenir à plus de la moitié des besoins en nourriture de Tenochtitlán, la grande capitale de l’époque. Sur ces îles artificielles, on y faisait pousser principalement du maïs et des haricots. Cette technique permettait de récolter quatre fois par an, en variant les semis et la quantité d’eau et de boue. Avec l’arrivée des conquistadors espagnols, cette pratique ancestrale s’est perdue. Certains essaient de la faire revivre aujourd’hui !
Le commerce équitable en Amérique latine
Sortir de la grande distribution, passer en circuit court, s’organiser en coopérative, rémunérer plus justement les producteurs, respecter les consommateurs et l’environnement, voilà le plus grand défi du système alimentaire de demain. Avec moins de 1% des échanges commerciaux, le commerce équitable est encore très marginal. Et si on allait rencontrer les agriculteurs travaillant dans les coopératives labélisées « Max Havelaar » de café au Mexique et de cacao au Pérou ?
Les semences anciennes en Amérique latine
Saviez-vous que 2/3 des semences du monde entier et 3/4 des pesticides qui les « alimentent » sont possédés par trois grandes multinationales ? L’association française Kokopelli a créé une antenne au Costa Rica, où ils produisent leurs propres semences paysannes qu’ils exportent ensuite dans toute l’Amérique Latine. Ces semences paysannes participent à l’autonomie des agriculteurs et à la protection des cultures locales.
La gestion du plastique en Amérique latine
90% des déchets plastiques finissent dans l’océan, 70% de ces déchets proviennent de l’industrie alimentaire. Il y aura plus de plastique dans les océans que de poissons en 2050 si nous continuons à ce rythme. Au Guatemala, on lutte contre le plastique à usage unique ! Pendant ce-temps là au Mexique, le fondateur de l’entreprise de Biofase met au point des plastiques biodégradables produits à partir du noyau d’avocat, déchet de l’industrie agroalimentaire.
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