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Le blog voyage by Chapka

Alizée et Romain, passionnés de HelpX en PVT Australie

Alizée et Romain, c’est un couple de voyageurs qui adorent avaler des kilomètres en van ou à pied et qui sont passionnés par les expériences HelpX. Le HelpX ou « Help Exchange », c’est travailler quelques heures par jour chez des locaux en échange du gîte et du couvert.

Avant d’effectuer un PVT Australie, Alizée et Romain ont réalisé un PVT en Nouvelle-Zélande où ils ont déjà beaucoup fait de HelpX. Nous les avions d’ailleurs interviewés sur le blog Chapka.

Alizée et Romain racontent leurs aventures sur leur blog Kilometers lovers et sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram (@kilometerslovers) #vanlife

comment faire du Helpx en Australie pendant un PVT ?

En PVT Nouvelle-Zélande, vous étiez devenus accro aux HelpX. Est-ce que vous en avez fait en PVT Australie ?

HelpX un jour, HelpX toujours ! Nous pourrions presque en faire notre devise.

Nous avons eu cinq expériences HelpX en Australie durant lesquelles nous avons principalement aidé des familles à entretenir leur jardin, nettoyer leur maison et préparer des bons petits plats français (et ça ils adorent !). Mais plus original, nous avons appris à installer un réseau d’irrigation, construit des boites à compost et nous avons également coupé des arbres dans la forêt tropicale des Daintree pour le transformer en mobilier.

Mais l’expérience HelpX ultime nous l’avons vécu sur Great Keppel Island, une île paradisiaque au sud de la Grande Barrière de Corail. 17 locaux pour 17 plages, pas de routes, de superbes spots de snorkeling, des couchers de soleil magiques, du poisson frais tous les soirs, des feux de camp sur la plage…bref, le paradis. Pendant un mois, chaque matin nous avons aidé Geoff à entretenir son ‘Holiday Village’ avec d’autres voyageurs de toutes nationalités. Et les après-midis nous avons profité de cette île comme de vrais Robinson. Un tel coup de cœur que nous y retournons dans quelques mois !

En mode Robinson sur Great Kepple Island.

Vous aimez le grand air. Est-ce qu’il y a quand même une ville que vous avez adoré en Australie ?

Il faut avouer que nous faisons parfois des infidélités aux grands espaces pour aller voir ce qu’il se passe en ville. Et s’il y a une ville que nous avons apprécié c’est Melbourne. Cosmopolite, festive, un peu hippie, en bord de mer et où les petits cafés et restos du monde ne manquent pas. Elle nous a fait penser à San Francisco qu’on aime tant ! Nous avons aussi apprécié son street-art, ses marchés et la multitude de petits quartiers ayant tous leur charme propre (ex : Fitzroy, Richmond, Collingwood, etc.). Par contre, niveau météo, Melbourne c’est 4 saisons dans une journée. Un peu dure à suivre…

Mais restons honnêtes, après quelques jours en ville on étouffe, trop de bruit, trop d’agitation, pas assez de verdure et il nous tarde de reprendre la route. Team nature!

Quels sont les spots les plus chill pour se baigner ?

Pour ce qui est de la baignade en eau douce, nous recommandons Behana Gorge près de Cairns, Edith Falls et Litchfield National Park dans le Northern Territory ou encore les piscines naturelles de Karijini National Park dans le WA.

Pour le barbotage en eau salé, c’est gros coup de cœur pour Esperance (Cape Le Grand National Park) et Broome. Et nous nous sommes aussi découvert une passion pour les fameuses ‘rock pools’ Australiennes.

Où est-ce qu’on fait du snorkeling ?

Great Keppel Island l’emporte à la majorité : du récif coloré, des tortues, des raies, des poissons en tout genre, des requins à pointe noires… ‘Travaillant’ sur l’île nous enfilions masque et palmes quotidiennement. Une chance car pour apprécier la Grande Barrière de Corail, il faut le faire depuis un bateau (ou avion). Et qui dit bateau dit excursion et donc coût…Nous c’est à pied, depuis la plage que nous allions nous émerveiller sous l’eau chaque jour.

En revanche, s’il y a bien un autre endroit qui peut faire de l’ombre à Great Keppel Island niveau snorkeling c’est Ningaloo Reef dans le Western Australia. L’endroit est plus sauvage, moins touristique que la Great Barriere Reef et le récif est accessible depuis la plage. Tu as même la possibilité de camper en bord de mer à Cape Range National Park, idéal pour aller dans l’eau dès le matin au réveil.

Citez votre top 5 parcs nationaux et déserts en Australie

On peut faire un top 6 ?  Parce que sélectionner si peu de parcs sur les 72 que nous avons visité cette année est un sacré challenge !

Notre sélection :

  • Karijini (WA)
  • Cape Range National Park (WA)
  • Cape Le Grand National Park (WA)
  • Uluru/Kata Tjuta Natioanl Park (NT)
  • Craddle Mountain (Tasmanie)
  • Tasman National Park (Tasmanie)
Uluru.

Quelles sont les randonnées que vous avez préféré en Australie ?

Cette année, nous avons beaucoup roulé et moins marché. L’Australie, à l’inverse de la Nouvelle Zélande par exemple, n’est pas réputée pour la randonnée. Mais nous avons quand même  trouvé quelques endroits bien sympas où aller balader comme :

Mt Kosciusko (VIC) : C’est la plus haute montagne d’Australie (2228m). 11 kilomètres et 3 heures pour atteindre le sommet – nous en avons encore mal aux jambes.

Valley of the Winds (NT) : Une randonnée de 8 km au milieu des ‘cranes’ de Kata Tjuta, où nous nous sommes sentis tout petits et où nous avons été époustouflés par les couleurs et la beauté de ces formations rocheuses. Comme le sentiment de marcher sur Mars…

Emma Gorge (WA) : Située au tout début de la mythique Gibb River Road, Emma Gorge est une oasis au milieu du désert des Kimberley.

Karijini (WA) : Explorer Karijini c’est crapahuter, nager, escalader dans des gorges d’un rouge intense, des piscines naturelles, des cascades et des paysages escarpés à couper le souffle ! 

Cradle Summit (Tasmanie) : C’est la randonnée la plus intense que nous ayons fait en Australie mais aussi une des plus belles. Des plateaux bien verts, des montagnes à perte de vue et des lacs d’altitude – on se serait cru dans les Alpes !

Mt Amos (Tasmanie) : Une bonne grimpette pour s’offrir une vue imprenable sur Wineglass Bay et Freycinet National Park. Sujets au vertige s’abstenir !

Mt Amos, Tasmanie.

Quels sont les animaux les plus photogéniques d’Australie ?

Nous en avons vu des bestioles en Australie –des petites, des grosses, à deux ou quatre pattes mais toujours exotiques. Les animaux qui nous ont fascinés le plus et que nous avons apprécié photographier sont :

Le thorny Devil  (diable épineux) : ce lézard à l’apparence peu commode mais inoffensif. Nous devons avouer que nous avons laissé un Australien nous prouver que c’était sans danger avant de l’approcher de près. Courageux mais pas téméraires…

Les kangourous : Nous devons avoir plus de deux cent photos de Skippy et ses copains. On n’y peut rien, ils sont hyper photogéniques et mignons !

Les casoars : dans la famille oiseau super étrange je voudrais le casoar. Sa taille, ses couleurs, sa démarche sont dinosauresques. En revanche il est très timide donc il faut dégainer très vite.

Les koalas : S’il y a bien un animal qui est facile à photographier c’est ce petit nounours. Il prend la pause et dort 20 heures par jour…

On a du mal à trouver des gens qui s’extasient pour la cuisine australienne. C’est si mauvais que ça ?

Joker ! On peut mettre une photo de paysage à la place ? Parce que nous avons beau nous creuser la tête, nous ne trouvons pas de plat cuisiné typique très fin et qui sorte du lot.

L’Australie est un pays fondé sur l’immigration. On trouve donc beaucoup de plats d’influences britanniques, asiatiques, italiennes… Il n’y a pas selon nous une vraie spécialité australienne à part entière – mis à part peut-être le Pavlova. C’est un dessert à la meringue, nappé de crème fouettée et recouvert de fruits. Et encore, il se le chamaille avec les Néo-zélandais.

C’est en revanche en Australie que nous avons mangé pour la première fois de notre vie de l’émeu, du kangourou et du crocodile…pas commun, mais bon !

Vous avez voyagé en van à travers l’Australie. Comment on fait pour ne pas se faire arnaquer ?

Quelques détails à prendre en compte :

La saison : Achetez votre van à l’automne ou en hiver pour faire de bonnes affaires et vendez-le au printemps ou en été quand la demande est forte.

L’Etat : Chaque Etat Australien a sa propre politique concernant l’immatriculation de ses véhicules. Certains Etats sont réputés pour avoir des frais de registration (carte grise) moins chères, sont moins regardant sur l’état des véhicules et ont des modalités de revente plus flexibles. C’est le cas par exemple du WA, dont les véhicules sont très convoités par les backpackers. De notre côté nous avons acheté notre van dans le NSW, où le contrôle technique est draconien, gage de sécurité et de tranquillité d’esprit pour nous.

Le coût des réparations et remorquage : Alors s’il y a bien un pays où il ne faut pas tomber en panne au milieu de nulle part c’est l’Australie. Car nulle part c’est vite 500km du premier garage et $2500 de dépanneuse (véridique !). Et pour ce qui est des réparations cela chiffre vite également. Il est donc préférable si possible d’investir un peu plus à l’achat afin d’éviter le tracas du garagiste et de la dépanneuse. Il y a aussi l’option road assistance à laquelle beaucoup de voyageurs rencontrés n’ont pas regretté d’avoir souscrit. Une cinquantaine de dollars par mois contre un remorquage à $2500, le calcul est vite fait !

Est-ce facile de revendre un van une fois l’aventure finir?

Nous aurions tendance à dire qu’il est plus facile d’acheter un van que de le vendre mais seulement parce que ça fait plusieurs semaines que nous tentons de vendre notre fidèle compagnon, en vain.

Comme partout, c’est du cas par cas. L’offre et la demande se valent et le marché des vans (aménagé ou pas) est très dynamique. Donc dans la majorité des cas chacun trouve chaussure à son pied. Même si parfois il faut faire des concessions sur le prix.

Romain a maintenant 31 ans. Derniers PVT possibles, le Canada et l’Argentine*. Ça vous tente ?

Il nous reste encore ces deux options en effet. Nous envisageons d’ailleurs un road-trip d’Amérique du nord en Amérique du sud (ou inversement) en van aménagé,  alors pourquoi pas postuler à un PVT dans ces deux pays que nous prévoyons de traverser. Cela permettrait de prendre le temps sur place et de travailler également.

Avant cela, nous allons d’abord nous refaire un petit tour en Nouvelle-Zélande en visa touriste,  visiter quelques îles du Pacifique et retrouver nos proches en France, que nous n’avons pas vu depuis plus d’un an. Bref, on ne va pas s’ennuyer !

*Il est possible de demander le visa vacances travail jusqu’à l’âge de 35 ans pour le Canada et l’Argentine.

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