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Le blog voyage by Chapka

Un road-trip du Texas au Nevada en passant par le New Mexico, la Californie et l’Arizona

Un road trip de 20 jours dans le sud des États-Unis : du Texas au Nevada, à travers cinq États, plus de 5000 kilomètres, sur les traces des films de western.

Rédaction : Giulia du blog I Viaggi di Giuliver. Article original en italien à lire ici.

Texas, la terre des westerns

Austin

Nous atterrissons à Austin, la capitale du Texas. Nous faisons une première halte pour visiter le Capitole du Texas ! Il s’agit du plus grand bâtiment gouvernemental de tous les États-Unis. Logique quand on sait que la devise des Texans est « Tout est plus grand au Texas ! ».

Nous resterons à Austin pendant trois jours. Il est facile de se déplacer avec les transports publics. Les billets peuvent être achetés en ligne via l’application CapMetro ou en payant en espèces directement dans le bus. Assurez-vous d’avoir l’appoint car ils ne rendent pas la monnaie. Avec l’application, c’est beaucoup plus rapide et plus pratique.

Pour admirer le coucher du soleil, nous nous dirigeons vers le pont de Congress Avenue. Ce pont abrite la plus grande colonie urbaine de chauves-souris d’Amérique du Nord. Au coucher du soleil, elles sortent en planant dans les airs à la recherche de nourriture. Pour mieux les voir, le mieux est de participer à une excursion en bateau. L’éclairage rouge utilisé par les bateaux ne perturbe pas les chauves-souris contrairement aux faisceaux lumineux blancs classiques. C’est un spectacle très spécial.

San Antonio

San Antonio est la deuxième ville la plus peuplée du Texas derrière Houston. Elle est traversée par une rivière. Le long de la rive se trouve le River Walk, un très joli parcours piétonnier où on retrouve notamment des hôtels et des restaurants. Nous décidons de faire une promenade en bateau pour voir la ville sous un angle différent.

Le monument le plus important de la ville est l’Alamo, l’une des cinq missions (religieuses) de San Antonio.

Le couvent est le cœur de la mission. C’est devenu un symbole reconnu dans le monde entier. Au fil du temps, elle a servi d’église, d’entrepôt, de refuge et d’avant-poste militaire. Oui, car c’est ici que s’est déroulée en 1836 l’une des batailles les plus sanglantes de l’histoire de l’État, qui a conduit le Texas à déclarer son indépendance vis-à-vis du Mexique.

La culture mexicaine est présente de manière tangible dans tout l’État et peut également être ressentie à San Antonio. Au centre de la ville se trouve la Market Square, une place avec un marché permanent où vous trouverez, entre autres, des objets, iconographies, gravures et sculptures aux couleurs du Mexique ou à l’effigie de Frida Khalo.

Savez-vous pourquoi la ville s’appelle San Antonio ? Son nom vient d’une mission espagnole de 1611 nommée d’après le missionnaire portugais Saint Antoine de Padoue.

Conseil pour la location de voiture : si la ville dans laquelle vous vous trouvez dispose de plusieurs lieux de prise en charge, ne choisissez pas impulsivement et immédiatement celui qui est le plus proche de vous. Nous avons, par exemple, économisé plus de 300 $ en la louant à l’aéroport au lieu d’un emplacement plus pratique dans le centre-ville.

Bandera

Bandera est la capitale des cow-boys ! On s’y sent comme dans un western, et même l’art de rue est relatif à la vie des bouviers.

La région regorge de Dude Rach. Ce sont des ranchs familiaux où vous pouvez passer la nuit et faire de nombreuses activités typiques : le lancer de lasso, monter à cheval, nourrir les bêtes. La plupart des établissements exigent une réservation de deux jours minimum et les prix sont très prohibitifs.

Langtry

Au milieu du 19ème siècle, dans le village de Langtry, c’est l’autoproclamé juge Roy Bean qui fait la loi. Dans le centre d’accueil portant son nom, vous pouvez visiter son saloon original, utilisé à l’époque comme un palais de justice. Il n’y avait pas de juges dans ces régions à l’époque. Ainsi, malgré le fait que ses connaissances étaient basées sur un seul manuel (un exemplaire de 1879 des Revised Statutes of Texas) et que ses décisions étaient totalement douteuses, les gens venaient quand même le voir pour régler des litiges et des problèmes juridiques.

Bien qu’il ait été marié à une Mexicaine, Roy Bean était amoureux de l’actrice anglaise Lilly Langtry. Il tapissa ainsi son saloon de photos de l’actrice et transforma sa maison en un musée consacrée à elle. Ils ne se sont jamais rencontrés mais à sa mort, Lilly Langtry est venue visiter le saloon et le musée.

Big Bend National Park

Dans la partie sud du Texas, à la frontière du Mexique, se trouve le parc national de Big Bend. Ce sont plus de 3 000 kilomètres carrés de canyons creusés par les rivières, le désert et les montagnes. Il est traversé par plusieurs routes panoramiques qui vous permettront de l’admirer.

Dès que nous sommes entrés dans le parc, nous nous sommes dirigés vers le centre des visiteurs pour acheter notre carte du parc. Vous devez savoir que l’entrée dans les Parcs Nationaux américains sont payantes. Si vous avez l’intention d’en visiter plusieurs, il est conseillé d’acheter un laissez-passer annuel. Pour 80 dollars, vous pouvez les visiter tous pendant un an. Vous recevrez une carte à présenter sur demande aux entrées du Parc.

L’une des routes les plus pittoresques atteint le canyon de Santa Elena, qui ne peut être parcouru en voiture que jusqu’à un certain point, puis poursuivi à pied.

Terlingua Ghost Town et Lajitas

Sur la route de Terlingua, nous nous sommes arrêtés à Lajitas, une petite ville avec une particularité très intéressante que nous ne pouvions ignorer : son maire est une chèvre !

Lajitas était une ville privée et un étranger avait été proposé comme maire. Certains habitants, partisans de l’esprit de clocher, afin d’empêcher un étranger de devenir l’édile, ont proposé : « plutôt qu’un étranger, mieux vaut une chèvre ! » La proposition a été soumise à un vote et la chèvre a été élue.

Marfa

Marfa est célèbre pour être une ville à forte concentration d’art, d’artistes, de créativité et d’extravagance. Voici les choses à ne pas manquer si vous visitez la ville la plus artistique du Texas :

La fondation Chinati : elle abrite 15 œuvres en béton de l’artiste Donald Judd. La particularité de ces œuvres est que, selon la façon dont on les regarde, elles changent d’aspect. Il y a aussi deux énormes hangars qui abritent des sculptures en acier. Ces œuvres ne peuvent être vues que lors d’une visite guidée payante de cinq heures.

Le Malfa Open Art, un espace d’exposition mis à la disposition de divers artistes. Dès que vous entrez, vous avez l’impression d’être dans un de ces films loufoques. L’entrée est gratuite et des œuvres différentes sont accueillies périodiquement en fonction de l’artiste qui décide d’exposer ici.

Prada Marfa : L’installation artistique permanente la plus célèbre de cette région est la Prada Marfa. C’est une boutique Prada entourée de néant cosmique.

Il a été créé par les artistes danois Elmgreen & Dragset, à 2,3 kilomètres au nord-ouest de Valentine, à environ 60 km au nord-ouest de la ville de Marfa.

Giant Reata : Le long de l’autoroute 90 du Texas se trouve une autre installation permanente consacrée au film Giant de 1956, avec le légendaire James Dean et l’emblématique Liz Taylor. Ce fut le dernier film dans lequel l’acteur américain apparut. Il mourut peu après dans un accident de voiture.

Alpine : Comme dernière étape avant de quitter le Texas, nous décidons de nous arrêter à Alpine pour faire une randonnée un peu particulière à Hancock Hill.

En 1981, trois étudiants de l’université d’Alpine ont décidé d’emmener un bureau au sommet de la colline qui surplombe le campus de la Sul Ross State University. Le bureau est désormais le point d’arrivée d’une randonnée de 20 minutes sur Hancock Hill. Les visiteurs peuvent signer le cahier qui se trouve dans l’un des tiroirs du bureau et admirer la vue spectaculaire sur l’école et la ville environnante. Une fois rempli, le cahier est remplacé par un nouveau et le cahier terminé est ramené et stocké dans le musée de l’Université.

New Mexico, l’état des déserts blancs

Notre premier arrêt au Nouveau-Mexique fut à Orogrande pour voir quelques décors de vieux westerns… après tout, notre voyage a pour thème les cow-boys, nous ne pouvions pas faire autrement !

Si vous venez au Nouveau-Mexique, vous ne devez pas rater le plus beau Parc National américain : Il s’agit de White Sands ! À ce propos, il est récemment devenu un Parc National. Avant la pandémie, il était simplement classé comme « monument national ».

Au cœur du bassin de Tularosa s’élève l’une des plus grandes merveilles naturelles du monde : les sables blancs chatoyants du Nouveau-Mexique. De grandes dunes de sable en forme de vagues ont englouti plus de 440 kilomètres carrés de désert, créant ainsi le plus grand champ de dunes crayeux du monde.

Arizona, l’autre terre des westerns spaghettis

Bisbee et Lavender Pit

En quittant le Nouveau-Mexique, le premier arrêt est Bisbee, une jolie petite ville de l’Ouest encore habitée. Se promener dans la rue principale, c’est comme faire un voyage dans le temps, parmi les voitures anciennes, les enseignes vintage et les boutiques à l’ancienne. À quelques pas de la vieille ville, vous pouvez voir Lavender Pit, une mine de cuivre à ciel ouvert qui a fonctionné de 1917 à 1974.

Tombstone

Tombstone a été fondée en 1879 par Ed Schieffelin après avoir découvert un filon d’argent. Malgré son environnement inhospitalier, Tombstone est devenue une ville importante capable d’offrir des services considérés comme luxueux à l’époque, tels que des hôtels, des théâtres, des piscines, des saloons et des bordels. La population a rapidement augmenté pour atteindre près de 20 000 habitants. À l’apogée de son importance, Tombstone était la deuxième ville du monde après San Francisco.

La proximité du Mexique et la présence de différents groupes ethniques ont fait que la violence, la criminalité et les fusillades étaient récurrentes. Le déclin de la ville est survenu lorsque les mines d’argent ont commencé à être inondées, ce qui a obligé à installer des pompes à eau. Une opération très coûteuse qui diminuait considérablement les avantages économiques de l’exploitation minière. Le coup de grâce est venu lorsque le comté a décidé de déplacer les activités administratives vers la ville voisine de Bisbee.

Mais pourquoi, contrairement à d’autres villes fantômes, Tombstone a-t-elle survécu et figure-t-elle encore aujourd’hui parmi les villes les moins fantômes ? La raison en est simple : la fusillade de O.K. Corral qui a eu lieu en 1881.

Les historiens affirment que la fusillade sanglante entre les frères Earp avec Doc Holliday d’un côté et les cow-boys de l’autre a contribué à faire de Tombstone une légende.

« Chaque ville a une histoire ; Tombstone a une légende ».

L’industrie cinématographique américaine a ensuite contribué à alimenter la légende en produisant plusieurs films, dont le plus célèbre est « Tombstone », un western réalisé en 1993 par George Pan Cosmatos, avec Kurt Russell et Val Kilmer.

Qu’y a-t-il à voir à Tombstone ? La ville longe la rue Allen, une route fermée à la circulation, le long de laquelle vous trouverez de nombreuses boutiques de souvenirs dans des bâtiments d’époque originaux,
le site de O.K. Corral, un musée pour les amoureux de western, une boutique de souvenirs et où une reconstitution de la fusillade est mise en scène trois fois par jour. Il y a aussi Old Town, une zone où se déroule un autre spectacle western, Bird Cage Theatre, le Tombstone Theatre et le cimetière de Boothill : il s’agit du cimetière historique de la ville, où sont enterrées les victimes de la fusillade d’O.K. Corral

Au saloon Big Nose Kate, il y a la projection du film « Tombstone » en boucle.

Californie, sculptures dans le désert et Vallée de la Mort

Anza-Borrego Desert Park

En quittant la ville de Tombstone, en Arizona, nous nous sommes dirigés vers la Californie, à six heures de route de l’un des plus grands déserts de l’État : le parc d’État du désert d’Anza-Borrego.

Plus de 800 kilomètres de routes, 12 zones de nature sauvage et de nombreux kilomètres de sentiers de randonnée offrent aux visiteurs une occasion sans précédent de découvrir les merveilles du désert californien. Le parc doit son nom à l’explorateur espagnol Juan Bautista de Anza et au mot espagnol borrego, qui signifie mouton (en référence aux mouflons d’Amérique qui vivent dans ces régions). Le parc offre des fleurs sauvages, des palmeraies, des cactus et de vastes panoramas à admirer. La faune est très riche, on peut voir des geococcyx, des aigles royaux, des renards, des cerfs et des mouflons d’Amérique, ainsi que des iguanes, des chuckwallas et le crotale diamant rouge.

Le parc se trouve à environ deux heures de route de San Diego, Riverside et Palm Springs.

La meilleure période pour visiter l’Anza-Borrego Desert State Park est d’octobre à mai. Pendant l’été, les températures atteignent des niveaux qui ne sont pas recommandés pour toute activité.

La sculpture de Ricardo Breceda

La région d’Anza Borrego n’a pas toujours été un désert. Il y a un million d’années, la terre était couverte de forêts, de ruisseaux, de lacs et de prairies. Si vous pouviez remonter le temps ici, vous pourriez voir des animaux comme le mammouth colombien, l’oiseau géant Aiolornis, des chameaux, un animal étrange appelé gomphothere et peut-être même un chat à dents de sabre. Nous savons que ces animaux ont tous vécu ici car leurs fossiles ont été trouvés près de Borrego Springs.

Ces animaux ont aujourd’hui disparu, mais grâce à l’œuvre de Ricado Breceda, un sculpteur espagnol, on peut encore les voir à Borrego Springs sous la forme de grandes sculptures métalliques. Il y en a plus de 130 dans toute la vallée, dont des animaux qui vivent ici aujourd’hui, qui sont importants dans l’histoire de Borrego Springs et d’autres qui sont purement fantaisistes !

Salton Sea et Bombay Beach

Formée par une faille hydrogéologique, la Salton Sea se trouve dans une zone de dépression à -70 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle a connu son apogée dans les années 1970, lorsqu’elle était un important centre touristique. Bombay Beach était l’une des plages les plus célèbres fréquentées par des VIP tels que Frank Sinatra.

En raison des pesticides et des polluants utilisés à l’époque dans les fermes voisines, ses eaux ont commencé à être polluées. Ses affluents ne pouvaient pas l’alimenter suffisamment et la hausse progressive mais inexorable des températures l’a lentement évaporée, la rendant salée. Les poissons sont tous morts, la baignade a été interdite et la zone est tombée en déclin. Habituellement, au bord de la mer, on trouve du sable, mais pas ici, au lieu des grains classiques, il y a des fragments de squelettes de poissons et d’oiseaux. Un scénario très sombre en effet.

Ce n’est pas officiel, mais la rumeur veut que dans les profondeurs de cette mer, l’armée américaine ait mené des expériences secrètes pour tester des armes chimiques. C’est pourquoi un projet est à l’étude pour récupérer la Salton Sea afin d’empêcher la libération de toute substance nocive due à l’évaporation de l’eau.

Salvation Mountain

Non loin de Bombay Beach se trouve un endroit très spécial. Salvation Mountain est situé dans le désert de la Californie du Sud, à l’est de la mer de Salton et à environ une heure et demie de Palm Springs. C’est l’hommage de Leonard Knight à Dieu. Cet homme a consacré 28 ans de sa vie à créer cette œuvre, son cadeau au monde, avec un message simple mais puissant : « Dieu est amour ».

La passion de Leonard a permis de créer avec amour ce brillant chef-d’œuvre d' »art brut » qui brille non seulement avec des écritures bibliques et religieuses mais aussi avec des fleurs, des arbres, des cascades, des soleils, des oiseaux bleus et de nombreux autres objets fascinants et colorés.

Ses plus de quinze mètres de haut et quarante-cinq mètres de large, entièrement réalisés en argile locale et en peinture donnée, sont véritablement uniques aux États-Unis et probablement dans le monde.

Joshua Tree National Park

Trois écosystèmes désertiques distincts se rejoignent à Joshua Tree :

Le premier est le désert du Colorado, une extension occidentale du vaste désert de Sonora, qui occupe les parties sud et est du parc. Il est caractérisé par des plantes ocotillo en forme d’épi et des cactus cholla ;
La seconde est la limite sud du désert de Mojave qui s’étend sur la partie nord du parc. C’est l’habitat de l’arbre de Joshua, qui est répandu dans la moitié ouest du parc ;
le troisième écosystème Joshua Tree est situé dans la partie la plus occidentale du parc, à 1 219 m d’altitude. Les Little San Bernardino Mountains offrent l’environnement idéal pour une communauté de genévriers de Californie et de pins pignons.

Le parc comprend également des monolithes de granit exposés et ses canyons accidentés témoignent des forces tectoniques et érosives qui ont façonné cette terre.

En parlant d’érosion, Skull Rock était l’un de nos arrêts. Situé le long de la principale route est-ouest du parc, ce rocher a commencé à se former il y a longtemps lorsque les gouttes de pluie se sont accumulées dans de minuscules dépressions et ont commencé à éroder le granit. Au fur et à mesure que la roche était érodée, l’eau s’accumulait, amplifiant l’érosion jusqu’à ce que, avec le temps, deux orbites creusées se forment et que la roche commence à ressembler à un crâne. D’où le nom de Skull Rock.

Death Valley

Avant de quitter la Californie, nous décidons de visiter la Vallée de la Mort.

Classée monument national en 1933, la Vallée de la Mort n’est devenue un Parc National qu’en 1994. Elle tire son nom d’un événement survenu en 1849 : un groupe de pionniers en route vers la Californie est entré dans la vallée en pensant qu’il s’agissait d’un raccourci. Cependant, ils sont restés coincés pendant plusieurs mois et lorsqu’ils ont finalement émergé, ils l’ont appelée la Vallée de la Mort.

Il y a plusieurs jalons et points d’intérêt à visiter :

Dante’s View, un belvédère situé à 1 669 m au-dessus du niveau de la mer.

Zabriskie Point, rendu peut-être encore plus célèbre par le chef-d’œuvre cinématographique du même nom réalisé par Antonioni en 1970. Zabriskie Point est facilement accessible en voiture et se trouve à quelques kilomètres seulement de ce que l’on peut considérer comme le cœur du parc, le Furnace Creek Visitor Centre.

Le Bassin de Badwater, point le plus bas d’Amérique du Nord, situé au-dessus du niveau de la mer (-86 m).

Les Mesquite Flat Sand Dunes, des dunes de sable qui se trouvent juste au nord du centre d’accueil de Furnace Creek, près du minuscule village (si on peut l’appeler ainsi) de Stovepipe Wells. Ce petit désert est entouré de montagnes, ce qui le rend certainement original et impressionnant. Certaines dunes sont en effet très hautes.

Nevada, entre Ghost Town et Sin City

Nelson

Peu de villes minières fantômes sont à la hauteur de la mythologie de Nelson. À son apogée, la violence et l’anarchie étaient telles que même la police gardait ses distances.

Les Espagnols ont été les premiers à tenter la recherche d’or, mais n’ont trouvé que de l’argent. À la fin des années 1850, des prospecteurs ont découvert de l’or et ont repris l’exploitation minière. La mine la plus célèbre de Nelson, Techatticup, a été créée en 1861.

Nelson est situé à 45 minutes au sud de Las Vegas et est aujourd’hui une destination touristique populaire. Cette ville fantôme a été le lieu de tournage de clips musicaux, de jeux vidéo et de films aux explosions spectaculaires. L’épave de l’avion qui a explosé pendant la production du film « 3000 Miles to Graceland » avec Kevin Costner peut encore être vue et photographiée.

Las Vegas

Ce n’est pas la première fois que nous visitons Las Vegas, mais à chaque fois que nous y retournons, nous nous arrangeons pour faire des choses nouvelles et amusantes. Cette fois, en plus de la désormais habituelle visite des plus beaux casinos et de l’admiration du spectacle de fontaines en musique du Bellagio, nous avons décidé de monter sur le Las Vegas High Roller, la plus haute grande roue du monde qui vient d’ouvrir ! Le coût du billet par personne varie en fonction du créneau horaire : 23,50 dollars (de 14 heures à 19 heures) ou 34,75 dollars (de 19 heures à minuit).

Le lendemain matin, nous nous sommes rendus à Downtown Las Vegas, nous avons pris le bus, en achetant 2 tickets valables pour 24 heures au prix de 8 $ chacun. Les transports publics à Las Vegas ne nous ont pas beaucoup satisfaits. En raison d’un trafic trop important, ils sont toujours en retard, trop nombreux et surchargés.

Parmi les choses à voir dans le centre-ville, il y a le Plaza Hotel & Casino. Cet hôtel est célèbre car il apparaît dans le film Retour vers le futur.

Vers le soir, nous retournons en ville à la recherche d’un point de vue pour admirer le coucher du soleil. Notre premier choix était la terrasse panoramique de la Tour Eiffel, mais elle était fermée car les ascenseurs étaient bloqués, alors nous sommes montés sur une autre terrasse, beaucoup plus haute : le 109e étage de la Stratosphère.

Ici, il y a aussi des manèges et il est possible de sauter (en toute sécurité) de la tour par la descente assistée, moyennant 129 dollars !

Au 108e étage se trouve l’Observation Deck, un observatoire intérieur d’où vous pouvez faire un tour à 360 degrés de la tour et voir Las Vegas comme vous ne l’avez jamais vu auparavant.

Pour monter à la Stratosphère, il faut débourser 24 $ par personne, tandis que pour les manèges, il faut payer un billet séparé !

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