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Le blog voyage by Chapka

Génération Expat : les coulisses du tournage !

Florian et Laurent, ce sont les CoFlocs. Ils travaillent ensemble depuis 4 ans et ça marche ! L’un est vidéaste, l’autre est marketeur et cette fusion complémentaire fait des étincelles.

Flo c’est le réalisateur, très à l’aise derrière la caméra. Il a multiplié les vidéos de ses voyages et est parti en Australie, en Suède et en Autriche en tant qu’expat.

Laurent c’est le marketeur, il a travaillé 14 ans dans le marketing et a été expat à Berlin et en Hollande.

Ils ont décidé d’allier leurs compétences et de créer des vidéos 100% web sur les thèmes du sport, du voyage et de l’aventure.

Ils vous racontent ici les coulisses de Génération Expat.

les coflocs réalisateurs de Génération Expat


Les Coflocs males-friends-hug-side-by-side


D’où vient ce duo ?

Laurent : On s’est rencontré à un Apéro Voyageurs il y a 4 ans maintenant. Moi, je venais de rentrer d’un tour du monde de 60 jours fait sur un coup de tête et Flo venait d’arriver à Paris après différents voyages en Australie et en Suède. On s’est tout de suite entendu et on a décidé de travailler ensemble. On est assez complémentaires.

Comment est né le projet ?

Florian : Après le succès de Génération WHV, on a voulu monter un deuxième projet et parler des expatriés, comme c’est quelque chose qui nous correspond bien.

Laurent : Comme on avait déjà travaillé avec Chapka Assurances pour le film Génération WHV, on s’est dit que ce serait pas mal de partir quelques mois à la rencontre d’expatriés. C’est un peu comme ça que le projet est né. C’était dans la continuité de ce qu’on avait déjà produit et c’est un sujet qui nous tient à cœur.

Florian : On est aussi parti aux Philippines avec plein de livres sur les expatriés et on a bossé notre sujet à fond. Au retour, on avait une idée de ce qu’on voulait pour le film et des questions qu’on voulait poser.

Laurent : Petite anecdote, on a testé les questions sur les expats aux Phillipines qui tenaient la Guesthouse où on vivait et ça nous a permis d’affiner, de nous rendre compte des questions qu’on pouvait poser et de celles qui n’étaient pas utiles. Vous pouvez d’ailleurs retrouver l’article consacré sur mon blog : http://letourdumondeen60jours.fr/digital-nomad-aux-philippines/

philippines flo et laurent

Qui fait quoi ?

Florian : Quand on dit qu’on est complémentaires, c’est que réellement chacun a sa tâche. Moi j’ai écrit le scénario, j’ai imaginé l’histoire, les questions et bien évidemment je m’occupais du tournage.

Laurent : Moi je me suis occupé des castings, de la gestion des partenariats et de l’organisation du voyage. Chacun a son domaine d’expertise mais on valide tout à deux.

Comment avez-vous trouvé les témoins ?

Laurent : Au début, on a regardé les pays porteurs en termes d’expatriation et on en avait ciblé quelques-uns principalement en Amérique du Sud et en Asie. Ensuite, on a fait un post sur Facebook en disant qu’on avait un projet et qu’on cherchait des expatriés dans ces pays.

post facebook recherche expat

Beaucoup de gens ont partagé l’information et on a eu une centaine de réponses. Il y avait même des pays qu’on n’avait pas prévus que l’on a rajouté. On a ensuite parlé à certains expatriés sur Facebook et on a appelé sur Skype ceux avec qui on avait accroché.

Florian : On a aussi des amis ou des connaissances qui nous ont mis en relation avec certains expatriés. Par exemple, on a rencontré le couple Lucie-Vincent grâce à une amie en commun des Apéros Voyageurs.


La mise en place du projet Génération Expat verification-of-delivery-list-clipboard-symbol


Quels étaient les critères de sélection ?

Laurent : Il n’y avait pas de critères à proprement parler mais on a essayé de rencontrer des personnes avec qui on avait un bon feeling. Et ça s’est avéré positif parce qu’ils nous ont accueillis comme de la famille ou des amis. Ils nous ont montré leur resto préféré, leur salle de sport, où ils vivaient. Parfois, on était même invité à dormir chez eux. Maintenant, on est toujours en contact avec eux et ce sont des amis à qui on peut rendre visite si on est dans le coin !

Florian : On sait ce qu’expatriation signifie, on l’a vécu tous les deux et je pense qu’en leur parlant sur Skype on attendait qu’ils nous disent des choses qui résonnaient et c’est ce qui s’est passé. La première interview qu’on a faite était vraiment géniale et on se demandait si ça allait être aussi bien pour le prochain pays et à chaque fois ça l’était ! La dernière interview se passait en Nouvelle-Zélande. On a eu les larmes aux yeux parce qu’on a vraiment vécu quelque chose de dingue.

post-facebook

Combien de temps a duré le projet ?

Laurent : On est parti 3 mois. 45 jours en Amérique du Sud et Nord et 50 jours en Asie, à peu près. À chaque fois, on passait 6 jours avec les personnes. D’abord, on restait 3 jours avec eux sans les filmer ce qui nous a permis d’instaurer une relation de confiance et je pense que ça s’est ressenti à la caméra.

Florian : On a une manière de gérer les interviews en allant chez les gens et en passant du temps avec eux. On boit des coups, on sort, on se raconte notre vie. C’est un véritable échange depuis le départ et quand ils sont bien, on fait l’interview. On a une heure d’interview par personne et on en garde 1 à 2 minutes…


Un tour du monde en 90 jours world


Est-ce que vous avez eu des galères ?

Florian : Avant de partir pour l’aéroport, on a eu une petite galère. On a pris un Uber, le conducteur ne savait pas conduire. Il a raté la sortie et la prochaine était à 10 km. Donc je lui ai dit de s’arrêter et j’ai pris sa place et j’ai fait 10 km à 160km/h. On a eu l’avion mais c’était ric rac…

Laurent : On n’a pas eu de grosses galères mais on a retenu la leçon de certaines erreurs comme de passer la nuit dans un hamac…

Florian : En fait, le tournage était intense mais on n’a jamais eu de grosses galères.

C’est quoi votre projet coup de cœur ?

Florian : On n’en a pas vraiment parce que ce qui est intéressant c’est qu’on a essayé de mettre des gens différents et des expériences différentes en avant. Et en montrant le film à notre entourage, on s’est rendu compte que les gens s’attachaient à différentes personnes.

Laurent : On a réussi à avoir une certaine diversité rien que dans les études mais aussi dans les métiers, dans les profils : certains sont en couple, d’autres en famille et d’autres sont célibataires. On les a tous aimés, on ne pourrait pas dire qu’on a eu des préférés. On a vécu des choses différentes avec chacun.

Dans quel pays auriez-vous voulu être expat ?

Florian : Ah bonne question ! C’est vrai qu’il y a certains pays dans lesquels je ne me verrais pas habité. Mais, personnellement, le Québec et la Thaïlande ont été mes coups de cœur. Il y a une légèreté administrative et puis ce sont des pays qui vont de l’avant. J’avais une mauvaise image de la Thaïlande. Pour moi, c’était pollué, il y avait du monde, mais au final j’ai découvert une ville calme et agréable à vivre.

Laurent : Moi, personnellement, j’ai également beaucoup aimé Bangkok. C’est l’une des capitales les moins polluées au monde et comme je cours beaucoup, j’ai apprécié ce côté-là.

jeremy en thailande


L’aventure en résumé world-map-with-a-placeholder (1)


Est-ce que vous pouvez résumer le film ?

Florian : En gros, ce sont 14 histoires réelles qui tournent autour d’une histoire fictive, celle de Jérémy. Pour cette histoire, on s’est inspiré des autres rencontres que l’on a faits mais que l’on n’a malheureusement pas pu filmer. L’essence du film, c’est de voir des expats vivre une autre culture qui est très différente de la leur. Ils vont forcément comparer mais s’enrichir quoiqu’il arrive, qu’il y ait du positif comme du négatif. Et malgré les différents témoignages et les différents pays, on arrive à avoir une cohérence dans tout ce que disent les expats et c’est ce qui fait le fil conducteur du film. On a rencontré des gens positifs qui ont voulu aller de l’avant.

Laurent : Il ne faut pas partir pour fuir mais pour aller de l’avant. Ceux qui partent pour fuir vont avoir les mêmes problèmes ailleurs. D’ailleurs, ils ont souvent d’abord eu les idées avant de choisir leur destination.

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Et vous, qu’est-ce que vous en avez retenu ?

Florian : On a appris à travailler ensemble sur ce projet. On a construit une complicité sur qui fait quoi et comment. C’est le plus gros projet de ma vie.

Laurent : J’ai pu lier ma passion et mon métier et ça donne envie de recommencer.

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Est-ce que d’autres personnes ont travaillé sur le film ?

On tient à remercier le compositeur Christophe Hantzen qui a bossé avec nous sur ce projet depuis Tahiti et l’infographiste Emmanuel Navarro qui fait les titrages du film à Montréal. On s’entoure de compétences dans le monde entier.

Quels sont vos futurs projets ?

Laurent : Notre futur projet c’est une web série sur le voyage mais on n’en dit pas plus.

2 commentaires

Sarah
Sarah

20 mai 2016

Un vrai plaisir de lire les coulisses de ces rencontres. Merci pour ce partage. Excellente facon de procéder les six jours. C est vrai que ce n est pas facile d etre devant une camera, mais la relation de confiance que vous avez su instaurer se sent.

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Flo
Flo

18 mai 2016

Merci Chapka pour cet article, et bien plus encore ! J'ai l'impression de revivre le tournage en lisant ces lignes. Vous avez su synthetisé des heures d'interviews pour garder l'essentiel, comme nous l'avons fait avec #GenerationExpat !

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