Les sports les plus insolites à découvrir autour du monde
0| Mis à jour le 27 janvier 2022
Si le football est le sport le plus pratiqué dans le monde, il n’est pas toujours si populaire dans les autres pays. D’ailleurs, dans certaines contrées lointaines comme l’Australie ou les Etats-Unis, NOTRE football est renommé « soccer » tandis que LEURS footballs ne se jouent ni à onze, ni avec les pieds. Quel culot !
Allez, pour se remettre de nos émotions, voici les sports les plus insolites que vous pourrez découvrir pendant votre tour du monde !
Le football australien
En Australie, le football se joue avec les mains, avec un ballon ovale et en jersey ! …ou en débardeur comme on dit au camping des flots bleus. On pourrait donc croire qu’il s’agit ici d’une variante du rugby…or ce n’est pas du rugby car les Australiens jouent aussi au rugby, que ce soit à quinze, à treize, à neuf et à sept.
Non, le football australien, c’est le football…et notre football européen (avec les panards) est sobrement appelé soccer. Mais alors, qu’est-ce que le football australien a de différent du soccer et du rugby ?
Voici les règles du jeu. Le football australien oppose deux équipes de dix-huit joueurs (ça fait quand même 36 gugusses sur le terrain !) dans un stade ovale et avec un ballon ovale. L’objectif de chaque formation est de mettre le ballon (ovale) dans les buts adverses à l’aide des pieds…ah…là voilà la référence au football ! Sauf que vous pouvez vous faire des passes au pied…mais également avec la main (voir photos ci-dessous).
Je ne vous ai pas parlé des buts. S’agit-il de cage comme au foot ou des poteaux comme au rugby ? Ni l’un ni l’autre mon capitaine. Au football australien, les buts sont constitués de quatre poteaux verticaux, deux poteaux de buts avant et deux poteaux arrière. Selon que vous marquiez dans les buts avant ou arrière, le score est différent…mais on ne va pas non plus trop rentrer dans les détails…
Si vous n’avez rien compris, je vous propose de prendre un petit Doliprane et de relire plus attentivement.
Le Bouzkachi en Asie centrale
Le bouzkachi est le sport national en Afghanistan et il est également pratiqué dans plusieurs pays d’Asie centrale et du Moyen-Orient : Ouzbékistan, Tadjikistan, Kazakhstan, Pakistan, Iran, Kirghizstan.
Les règles sont nettement plus simples que celles du football australien. Un grand terrain vague, des « cages » et plusieurs équipes de cavaliers qui s’opposent. Parfois même une centaine de joueurs répartis en équipes de dix ! On décapite une chèvre, on l’a remplie de sable…ça devient le ballon. L’objectif est de marquer des buts dans des « cages » situées à plusieurs kilomètres. Notez que tous les coups sont permis entre cavaliers. Simple. Basique. Ludique !
Paleta frontón au Pérou
Rien d’insolite ni d’original ici puisqu’il s’agit d’un dérivé de la pelote basque, très populaire au Pérou et notamment dans la capitale Lima. Il fut importé par les migrants espagnols au siècle dernier. Le fronton est un mur de béton qui mesure 5 à 6 mètres de hauteur. Les participants frappent la balle en caoutchouc sur le fronton à l’aide d’une paleta fabriquée à partir de chêne péruvien.
Le tejo en Colombie
Le tejo, ou turmequé est un sport traditionnel en Colombie. Il est originaire du peuple amérindien Chibcha du centre-ouest de la Colombie. Le tejo ressemble à la pétanque ou au palet breton…mais en plus explosif. On lance un disque de métal pesant environ 680g, appelé « tejo », à une distance d’environ vingt mètres, sur une cible carrée, appelée cancha. Au centre de la cible se trouve un anneau de métal circulaire appelé « bocín » sur lequel sont placés deux à quatre paquets triangulaires en papier plié, appelées « mechas », qui sont remplies avec de la poudre qui explose lors de l’impact. Le but du tejo est de lancer le tejo à l’intérieur du bocín et de frapper les mechas afin de créer une explosion, et finalement marquer le plus de points possible. Habile !
Kabaddi, très répandu au Bangladesh et au Pakistan
Ce sport collectif est populaire au Pakistan, au Bangladesh et dans les États indiens de Maharashtra, Punjab et Andhra Pradesh. Son nom vient d’un mot hindî signifiant « retenir son souffle ».
Les règles : deux équipes de sept joueurs s’affrontent pendant deux mi-temps de 20 minutes. Chaque équipe passe à son tour en attaque en envoyant dans le camp adverse un raider qui, pendant toute la durée de son assaut, soit 30 secondes maximum, doit dire Kabaddi de manière continue, en principe sans reprendre sa respiration, mais cela n’est pas appliqué.
Le raider a pour mission de toucher un ou plusieurs adversaires et de revenir dans son camp sans être immobilisé auparavant. Ainsi, la mission des défenseurs est de ne pas se faire toucher et de plaquer le raider dans son camp pour ne pas qu’il puisse revenir. Un raider qui ne revient pas dans son camp est out et ne pourra revenir en jeu que lorsqu’un raider de son équipe éliminera à son tour un joueur adverse. Même plaqué, si le raider arrive à toucher son camp alors tous les défenseurs qui l’ont touché — y compris lors du plaquage — sont out. Chaque personne out représente un point pour une équipe. En fin de compte, c’est une sorte de balle aux prisonniers…mais sans balle !
Sepak takraw, en Asie du Sud-Est
Proche du volley-ball, Sepak takraw se pratique essentiellement dans les pays d’Asie du Sud-Est où il est très populaire, notamment en Indonésie, en Malaisie, au Laos et en Thaïlande où il est considéré comme sport national à égalité avec la boxe muay thaï.
Ce sport se pratique avec une petite balle pesant 200g sur un terrain de 13,40m sur 6,10m, séparé en deux camps par un filet disposé à 1m55 de hauteur.
Une équipe se compose de deux joueurs de champs et d’un serveur. Le but est de se faire des passes et de renvoyer la balle dans le camp adverse par-dessus le filet. Pour cela, ils doivent utiliser principalement leurs pieds, mais aussi les genoux, les épaules ou la tête. Les mains et les bras ne peuvent par contre pas être utilisés pour renvoyer la balle. C’est donc du volley, mais plus acrobatique !
La course de dromadaires dans les pays du Golfe persique
Outre le dressage des faucons et les folles virées en 4×4 dans le désert, les habitants du Golfe Persique sont friands de course de dromadaires. Les dromadaires peuvent atteindre en course la vitesse maximum de 65 km/h pendant une courte durée et maintenir une vitesse de 40 km/h pendant une heure.
La lutte sénégalaise
La lutte sénégalaise est un sport traditionnel très populaire au Sénégal, tout particulièrement dans les régions du Sine-Saloum et de la Casamance. On le pratique aussi en Gambie. Sport de contact, la lutte sénégalaise intègre aussi la boxe, d’où l’appellation de « lutte avec frappe ».
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