Nomad Bird, à la rencontre des jeunes indonésiens
0| Mis à jour le 21 février 2019
Après l’Inde et la Thaïlande, Nomad Bird refait surface en Indonésie. La dynamique jeune femme est allée visiter Lombok, puis s’est envolée vers Gili Trawagan, un petit bout de terre situé à 8 kilomètres (à vol d’oiseau). Entre temps, elle a aussi fait du volontariat en Indonésie pour l’association TWAM. Elle nous raconte son expérience avec passion !
Qu’est-ce que TWAM ?
L’association TWAM, ou Travel With A Mission, est une organisation non gouvernementale dont le but est de promouvoir l’accès à l’éducation. Le site internet met en relation les voyageurs désirant partager une connaissance, un savoir-faire, et les individus souhaitant leur offrir un public et un lieu d’audience. Concrètement, si vous souhaitez donner des cours d’anglais ou apprendre le djembé aux petits indonésiens, inscrivez-vous sur TWAM. On rappelle que cette démarche solidaire est complètement gratuite.
Si vous souhaitez en savoir plus sur cette association TWAM, n’hésitez pas à consulter notre super article concernant TWAM !
Un volontariat en Indonésie
Par Nomad Bird
Encore une mission TWAM qui est due au plus grand des hasards !
Voilà que je me rends à Gili T, en Indonésie, quand je croise l’ami d’un de mes proches que j’avais très brièvement rencontré à Paris lors d’une soirée. Je ne sais par quel miracle il me reconnait et, au moment de quitter Gili T pour Lombok, je décide de faire le trajet avec lui. Il a sympathisé avec des locaux qui lui ont proposé de l’héberger. L’idée me séduit énormément.
Quelques heures après, nous voilà en compagnie d’Amy et de son neveu Parlan qui vivent dans des villages voisins, dans le centre de Lombok. Nous rions et discutons de tout et de rien lorsqu’Amy m’apprend qu’elle est maîtresse dans une école primaire ! Si ça ce n’est pas de la chance ! Je lui présente mon projet et l’association Travel With A Mission et lui demande s’il serait possible que je l’accompagne dans son école le lendemain. Elle accepte avec une joie immense et m’assure que les enfants seront plus que ravis. La plupart n’ont jamais vu d’occidentaux et, à en croire la trentaine de bambins qui nous suivent alors que nous nous baladons dans le village, il ne fait aucun doute que l’enthousiasme sera au rendez-vous le lendemain.
Aux alentours de 8h30, nous arrivons à la Anas Riyah School ! Tous les enfants se mettent aux fenêtres en souriant et en nous faisant signe de la main. Amy me présente aux autres professeurs. Je suis reçue tellement chaleureusement ! Leur générosité est sans pareil ! Ils me proposent de m’installer dans leur bureau commun et m’offrent de quoi me restaurer. Après quelques minutes, je me rends dans une des classes. C’est de loin la salle de classe la plus simple que j’aie vue ! Mais chaque élève semble ravi d’y avoir accès.
Amy me demande de « faire l’appel ». J’écorche tellement de noms et de prénoms que les fous rires ne tardent pas à fuser ! Ça y est, le cap de la timidité a été franchi ! De là, chaque élève pousse son camarade pour voir un peu mieux les images qui apparaissent sur mon ordinateur. Les photos des éléphants Sri Lankais et des murènes Thaïlandaises font fureur ! « Ooooh ! Ahhh ! » Ils pointent du doigt mon ordinateur et me regardent avec des yeux pleins de questions, des yeux qui, comme les miens, ont soif de découverte. Leur générosité est la même que celle d’Amy que je suis désormais fière de compter parmi mes précieux amis.
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