Nomad Bird prend racine aux Philippines
0| Mis à jour le 21 février 2019
Nomad Bird se retrouve désormais sur l’île de Malapascua. Ce minuscule caillou de 2km² fait partie de l’archipel de Visayas en mer des Philippines. Ambassadrice de l’association TWAM, la jeune femme est allée à la rencontre d’écoliers insulaires qui ont le sourire aux lèvres à n’importe quelle heure de la journée.
Faites partie de l’aventure TWAM
TWAM ou Travel With A Mission est une ONG qui promeut l’accès à l’éducation et le dialogue interculturel entre les habitants de notre belle planète. Il permet aux voyageurs souhaitant s’impliquer dans des projets éducatifs de partager des connaissances et des savoirs à l’autre bout du monde, aussi bien dans des écoles, des associations ou des hôpitaux. L’accès au site internet est complètement gratuit. Si vous désirez donner des cours d’anglais ou de flûte au fin fond du Pérou ou dans les montagnes népalaises, voici la solution idéale !!
Si vous souhaitez en savoir plus sur cette association TWAM, n’hésitez pas à consulter notre super article concernant TWAM !
Nomad Bird sur l’île de Malapascua
Par Nomad Bird
« La Guesthouse se trouve juste à côté de l’école primaire de l’île ». Moi qui ne pensais trouver à Malapascua (au Nord de Cebu – Philippines) qu’un minuscule village et des centres de plongée ! Mon Lonely Planet vient de me donner une précieuse information !
Après avoir avalé un succulent poisson grillé et travaillé une bonne partie de la matinée sur la présentation que je pourrais montrer aux enfants, je m’aventure sur le chemin plein de méandres qui me mène à cette école colorée !
Ça court et ça rit de partout, c’est bon signe : ce ne sont donc pas encore les vacances de Noël ici.
Je demande à un groupe d’enfants d’environ 6 ans où se trouve le bureau des professeurs et ils me répondent dans un anglais impeccable ! Laissant mes tongs sur le perron de la classe, je m’avance timidement et avec le sourire. Julie Ann m’aperçoit et son sourire répond au mien. Elle me propose immédiatement d’entrer dans sa classe pendant que tous les regards des élèves m’examinent en chuchotant.
Durant cinq minutes, Julie Ann et moi discutons. Je lui présente mon projet et l’association Travel With A Mission : son sourire double d’éclat !
« C’est vendredi et je sais que le samedi les enfants n’ont pas classe, mais si vous le souhaitez, je peux décaler mon départ et revenir lundi ». Elle demande aux enfants de se calmer puis me prend par l’épaule en me disant que ce ne sera pas nécessaire (et zut !)… Elle poursuit, toujours en souriant : « Vous pouvez leur parler maintenant, ce serait parfait » ! Quoi ? Vraiment ?! Alors celle-là on ne me l’avait jamais faite ! J’ai décidément de plus en plus de chance !
Un petit cours improvisé
En quelques instants, elle explique aux élèves qui je suis et elle me présente. Je lui demande de traduire mon anglais pour qu’ils puissent me comprendre mais elle me répond que ce n’est pas utile. En effet, ces bouts de choux qui n’ont pas plus de 8 ans sont parfaitement bilingues ! Je suis scotchée. Ils répondent à toutes mes questions et m’en posent énormément : Comment est la France ? Est-ce que moi aussi je mange du riz ? Quelle est ma religion ? Quelle heure est-il en France maintenant ?
Le moment de l’apprentissage de mots simples dans nos deux langues est, comme toujours, rempli de fous rires, de ma part comme de la leur ! Pourtant cela n’enlève rien à leur sérieux : sans que la maîtresse n’ait eu à prononcer un mot, chacun sort son cahier et y trace un tableau à 3 colonnes (Tagalog / Anglais / Français), semblable à celui que j’ai dessiné au tableau. Ils y inscrivent consciencieusement chaque mot traduit (Hello – Bonjour, Goodbye – Au revoir…). Chacun s’entraîne à la prononciation française qui leur est totalement inconnue et me demande de répéter à plusieurs reprises, même la maîtresse, Julie Ann, s’y met (toujours en souriant). J’ai à peine le temps de poser la craie à côté du tableau d’ardoise qu’ils viennent tour à tour faire valider leurs notes par Julie Ann qui, dépassée, m’en tend quelques-uns.
Je discute quelques minutes avec elle, la remercie chaleureusement, embrasse quelques élèves et m’éloigne de cette magnifique et pétillante école pendant que les enfants me crient des « o révouar » depuis la fenêtre de leur classe qui me font sourire tout au long du chemin du retour vers ma guesthouse.
C’est mon deuxième jour aux Philippines… Ça commence décidément bien, très bien !!
Retrouvez les aventures précédentes de Nomad Bird :
- Nomad Bird à Mysore, dans le Karnataka, une région d’Inde.
- Nomad Bird à Pak Chong en Thaïlande.
- Nomad Bird à Lombok, en Indonésie.
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