Nomad Bird, toujours volontaire sur les îles Gili en Indonésie
0| Mis à jour le 21 février 2019
Article rédigé par Nomad Bird
Après avoir voyagé plusieurs mois en Indonésie en explorant ses forêts, ses volcans et ses fonds marins, le constat était mitigé. Evidemment, ce pays demeure l’un des plus beaux du monde, mais quel écœurement de voir autant de pollution et de déchets, sur terre autant que sous l’eau.
La plongée m’a énormément sensibilisée aux enjeux environnementaux et, même si chacun tente de faire sa part, la tâche est si grande qu’elle devra nécessairement être menée à bien par les générations suivantes.
Nomad Bird, ambassadrice Travel With A Mission
Voyager en échangeant avec d’autres cultures et en ayant de réels moments de partage, c’est bien sûr merveilleux et grâce à TWAM, cela est désormais accessible à tous et extrêmement facile. Ce constat environnemental m’a poussée à axer ses échanges sur le thème de l’écologie, afin de sensibiliser les plus jeunes à cette problématique et à les aider à prendre conscience que notre planète suffoque.
L’enjeu est de taille certes, mais plusieurs associations présentes en Indonésie œuvrent chaque jour pour cela.
Parmi elles, Gili Shark Conservation fait un travail fabuleux. J’ai eu la chance de rencontrer Zara et André, installés sur l’île de Gili Air. L’idée m’est rapidement venue à l’esprit de leur proposer une collaboration entre TWAM et leur association. Dès la minute où je leur ai exposé cette idée ils m’ont parlé d’un des axes d’action de leur association dont j’ignorais l’existence : chaque samedi matin, André visite l’école publique de Gili Air et, via différents jeux et ateliers, les sensibilise aux enjeux environnementaux.
Après lui avoir expliqué plus en détail le fonctionnement de TWAM, il me propose immédiatement de me joindre à lui le samedi suivant. Ça m’avait tellement manque de TWAMer !
Bénévolat dans une école des îles Gili en Indonésie
Le samedi suivant, 7h30 pétante, me voilà à l’entrée de l’école primaire publique de Gili Air. André me présente à la vingtaine d’enfants de 10 ans que compte la classe ou nous intervenons ce matin.
Que de sourires, de « Yeeeees », « Welcome » et « Selamat Pagi ! »
C’est un mélange d’extrême respect et de surexcitation. Les tables en bois et tabourets sont mis en place et mon intervention peut commencer. Sans l’aide d’André qui est Indonésien et traduit chacune de mes phrases, cela serait impossible.
Parler d’environnement à des enfants de 10 ans me semblait de prime abord difficile, mais, dès les premières minutes, je suis extrêmement surprise par leur degré de connaissance sur le sujet et le fait qu’ils les mettent en pratique : Pas une seule bouteille en plastique dans la classe. Ici tous les élèves utilisent une gourde qu’ils remplissent chaque jour.
Qu’est-ce que l’environnement ? Pourquoi est-ce important ? Comment le préserver ?
A chaque image que le rétroprojecteur affiche et à chaque question, les voix fusent et les réponses ne tardent jamais.
Pendant la séquence du quiz, l’ambiance est survoltée ! Je ne comprends pas leur langue mais leurs rires me vont droit au cœur. Quel accueil !
André prend le relais avec un atelier « bracelet ». Armé d’une ficelle et d’un ciseau, il apprend aux enfants à confectionner des bracelets…et, par la même occasion, m’apprend également à en faire. La salle de classe devient alors une véritable cour de récréation, ça saute de partout, y compris sur les bancs et les tables ! Leur joie est communicative, et, quand André met un peu de musique, c’est tout naturellement que je tente d’apprendre leur chorégraphie. Un énorme fou rire pour nous tous !!
Après plus d’une heure, il est temps pour André et moi de quitter la classe. Ici, ce sont les élèves qui nettoient la salle de classe et passe un coup de balais avant et après les heures de cours ! Autant dire que je n’ai jamais vu ça en France.
A peine le temps de saluer l’un des enseignants et de se frayer un chemin parmi les élèves dans la cours de récréation qu’André me propose de revenir tous les samedis, jusqu’à mon départ. C’est un énorme oui !
Malheureusement, le lendemain, un énorme tremblement de terre nous a fait évacuer l’Île. Aucun enfant n’a été blessé et l’école tient toujours debout.
Je me suis informée sur la situation. André est toujours présent sur l’Île et l’école rouvrira ses portes très prochainement. Je suis certaine qu’à Gili Air, les valeurs de TWAM continueront à être transmises !
Travel with a mission ou comment donner du sens à vos voyages
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