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Le blog voyage by Chapka

Volontariat en hostel pour voyager : vrai bon plan ?

Article rédigé par Jennifer – VoyageInside Yoga

Pas beaucoup de pesos en poche mais un furieux désir de découvrir l’Amérique du Sud ; envie d’en prendre plein les yeux mais sans me presser ; aspirant à un rythme de vie plus tranquille mais besoin de me sentir utile, ne serait-ce qu’un petit peu… L’équation ne semble pas simple à résoudre de prime abord et pourtant j’ai réussi à voyager ainsi pendant un an et demi ! Grâce à qui ? A quoi ? Je vois vos yeux avides d’aventures d’ici… J’ai nommé le fabuleux, le simple, le modeste, le « pourquoi n’y ai-je pas songé plus tôt ? », le… VOLONTARIAT ! Tadaaaam.

volontariat en hostel : vrai bon plan ?

La première fois que j’ai entendu ce mot magique, j’ai pensé que c’était une forme de bénévolat. Et en effet, tu n’es pas payé quand tu fais du volontariat. Mais, et c’est là toute la différence avec le pure bénévole (dont le cœur généreux a toute mon admiration), tu es logé et parfois nourri ! Si ce n’est pas merveilleux ça ?! Cela signifie que tout ce qui te reste à débourser ce sont les transports et les extras que tu souhaites t’offrir en termes de sorties, visites, activités etc.

Il existe maintes formes de volontariat : babysitting, (éco)construction, éducation, travail en association, permaculture… Mais le plus répandu en Amérique du Sud est probablement le volontariat en hostel (auberge de jeunesse). C’est donc sur celui-ci que je vais m’arrêter un peu.

Volontaire dans un camping au sein du parc national Pan de Azúcar (Chili)

Le volontariat en hostel, en quoi cela consiste exactement ?

En général, l’hostel demande cinq heures de travail par jour, cinq jours par semaine (mais j’ai déjà travaillé huit heures par jour pendant trois jours de la semaine…ou trois heures par jour tous les jours). Il s’agit le plus souvent de faire les lits et le ménage, d’être présent à la réception pour accueillir les clients, parfois de préparer et de servir le petit déjeuner. Les hostels demandent fréquemment une durée d’engagement minimum pour éviter d’avoir un turn over trop important. Difficile de trouver un volontariat si l’on ne veut pas rester plus de deux semaines ! En échange l’hostel offre un lit, le petit déjeuner (généralement) et parfois des réductions sur les tours et activités proposés aux clients. Tout dépend du « contrat » de volontariat.

Les + ou – du volontariat en hostel

Les « plus » Les « moins »
Acquérir de nouvelles compétences et expériences Les tâches peuvent être rébarbatives au bout d’un moment.
Pouvoir s’immerger dans un lieu réellement Vivre en hostel constamment peut être fatigant (pas d’espace à soi)
Tisser des liens avec les locaux qui travaillent dans l’hostel Certains hostels profitent de la mode du volontariat pour économiser sur la main d’œuvre et n’ont que faire d’échanger avec les volontaires
Avoir le temps de construire des relations durables (avec les autres volontaires notamment)  
Ne pas souffrir de l’ennui chronique du touriste de longue durée !  

Mes conseils pour éviter la mauvaise situation de volontariat, le mauvais hostel

  • Ne pas se lancer dans le volontariat en hostel si l’unique objectif est d’économiser. Il faut avoir une réelle envie de partager, de découvrir, d’apprendre. Sinon cela peut vite être frustrant ! D’autant plus qu’une nuit en hostel en Amérique du Sud coûtant entre 5 et 15 euros, travailler 5 heures par jour est en réalité assez peu rentable !
  • Mieux vaut passer par les plateformes disponibles en ligne pour trouver son volontariat (Workaway, Helpx, Worldpackers…). Démarcher les hostels directement sur place fonctionne aussi mais en cas de problème, pas de site vers qui vous tournez, ni possibilité de laisser un avis pour alerter les prochains potentiels volontaires.
  • Avant d’accepter un poste de volontaire, prendre le temps de lire les avis des volontaires précédents, puis poser quelques questions pour éviter malentendus et mauvaises surprises : quels sont les horaires ? Doit-on manipuler de l’argent ? Faut-il travailler de nuit ? Quel logement est offert (chambre privée ou collective ?) ? Y a-t-il d’autres volontaires ? Quel type d’hostel est-ce (« party hostel » ou ambiance tranquille ?)
Volontaire pendant les fêtes de fin d’année dans un hostel de Mendoza (Argentine) Ambiance : au top !
  • Bien qu’avoir les repas inclus puisse paraitre très attrayant, ce n’est pas toujours idéal dans le sens où la nourriture proposée n’est pas forcément à son goût ni aux horaires où l’on a faim ! Le top selon moi : quand on vous fournit les ingrédients et l’accès à la cuisine.
  • Soigner son profil sur les sites de volontariat et faire son maximum pour être un « bon » volontaire afin d’accumuler des recommandations positives au fil des expériences. Trouver du volontariat sera de plus en plus facile !  

Le vrai secret c’est…d’exploiter l’une de ses compétences personnelles ! Cela permet de se démarquer et d’obtenir des offres bien plus intéressantes. Dans mon cas, cela a été de proposer aux hostels des cours de yoga. En échange de quelques heures de cours par semaine, on m’a offert chambre privée et parfois repas. Beaucoup plus alléchant et gratifiant que de faire le nettoyage cinq heures par jour !

Dure la vie de prof de yoga volontaire en Equateur !

J’ai rencontré ainsi des volontaires qui proposent de faire des photos et vidéos professionnelles, de peindre des fresques murales, de rénover le site internet, d’organiser des activités différentes pour les clients… Faites place à votre créativité et misez sur vos qualités, ce sera payant.  

Alors si tu as des rêves d’ailleurs, plus d’excuse, lance-toi ! Souviens-toi d’Oscar Wilde : «iI faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles ».

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