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Le blog voyage by Chapka

Volontaire et curieux, Kevin parcourt le monde à la découverte d’autrui

À 29 ans, Kevin a déjà pas mal voyagé. Formé en France aux métiers de l’hôtellerie, le Haut-Savoyard a notamment pu travailler en auberge de jeunesse à l’étranger. Passionné par le tournage et le montage de séquences vidéo, il en profite pour nous montrer des paysages qu’il affectionne tout particulièrement : la montagne et les pâturages. Derrière la caméra, Kevin a un regard toujours bienveillant sur l’environnement, qu’il veut protéger à tout prix !

Kevin de Face du Monde

Comment s’est dessiné ce projet de départ à l’aventure ?

Je travaillais depuis deux ans dans un hôtel en Haute-Savoie. Honnêtement, tout se passait bien…enfin pas trop mal. Une certaine monotonie, qui peut paraître effrayante pour beaucoup, s’était installée. Au fond de moi, j’avais l’impression de passer à côté de quelque chose, que le temps filait entre mes doigts et que je ne profitais tout simplement pas de ma vie comme je le devrais. J’ai donc décidé de vendre tout ce que j’avais comme matériel (voiture, objets électroniques, etc.), récupérer le petit pécule que j’avais mis de côté pour partir faire le tour du monde pendant un an sur le thème des sept nouvelles merveilles du monde.

Vous avez fait du bénévolat dans une auberge du Rajasthan. Racontez-nous cette expérience !

C’était aussi un des objectifs de mon voyage, faire du bénévolat afin de découvrir d’autres cultures et d’autres manières de travailler. Ayant un background en hôtellerie et plus précisément en réception, j’ai souhaité travailler en auberge de jeunesse à l’étranger durant mon voyage. Cette première expérience dans le Rajasthan, à Jaisalmer plus précisément, s’est vraiment bien déroulée. J’étais plutôt anxieux avant de commencer, comme on peut l’être lorsqu’on se lance dans l’inconnu. Mais Fathan, qui était le gérant de l’auberge, m’a tout de suite mis à l’aise, m’expliquant comment mes journées allaient se dérouler et tout simplement ce qu’il attendait de moi.

Auberge de jeunesse dans le Rajasthan

L’équipe de l’auberge de jeunesse de Jaisalmer

Quelles étaient les missions et le type de clientèle ?

Je devais gérer les clients qui arrivaient, expliquer les points touristiques de la ville et faire en sorte que le séjour des nouveaux arrivants se passe pour le mieux. Jaisalmer se situe à côté du désert du Thar. Du coup, l’auberge où je travaillais proposait des excursions de deux jours dans le désert. Mon rôle étant donc de mettre en avant ces produits.

La clientèle était très variée. Ça allait du voyageur solo âgé de 20 à 40 ans au groupe d’amis, en passant par le couple de retraités. Je travaillais avec une équipe de quatre jeunes indiens âgés de 16 à 20 ans. Comme ils avaient toujours le sourire aux lèvres, mon intégration a été facilitée encore plus rapidement. En Inde, ils ont une expression qu’ils utilisent souvent  qui est « Shanti, Shanti » et qui veut dire calme, paix, sérénité. Je pense que cette expression reflète bien l’expérience que j’ai vécu là-bas.

Puis, vous avez travailler dans une auberge de jeunesse mexicaine…

Ce fut la deuxième expérience de bénévolat de mon tour du Monde, à San Cristobal de Las Casas dans l’état du Chiapas. Tout d’abord, j’ai toujours été fasciné par la culture mexicaine et San Cristobal a été élue en 2010 ville la plus magique du Mexique. Autant dire que je ne pouvais pas mieux tomber pour mon expérience de bénévolat. Contrairement à mon expérience en Inde, ce que j’ai apprécié ici, c’est que la majorité des voyageurs qu’on recevait étaient mexicains. Cela m’a aidé à découvrir leur culture de manière encore plus approfondie. J’ai rencontré des voyageurs qui sont devenus des amis par la suite. Comme souvent en Amérique Latine, les mexicains sont de vrais amoureux de leurs pays et ils aiment plus que tout le faire découvrir et partager leur culture.

San Cristobal de las Casas, ville étape

Agua Azul, non loin de San Cristobal de las Casas

Finalement, vous avez atterri à Bogota, encore en auberge de jeunesse. Quel a été votre ressenti sur cette ville ?

La Colombie est en pleine expansion touristique depuis quelques années car les voyageurs du monde entier se rendent compte que cette image de pays dangereux est erronée ou qu’elle n’est pas vraiment d’actualité. Le pays regorge d’endroits incroyables à découvrir. La capitale Bogota ne fait pas exception à la règle. J’ai beaucoup aimé mon séjour dans cette ville. Elle me fait penser à ces capitales d’Amérique Latine perchées en altitude comme La Paz ou Mexico. Elles peuvent paraître effrayantes et repoussantes au premier abord, puis dès que l’on creuse un peu, on se rend compte qu’elles possèdent de véritables trésors cachés. J’ai beaucoup aimé le street-art de Bogota. Certaines fresques sont de vrais livres ouverts sur l’histoire et la culture colombienne.

 

Le street art s'invite sur les murs de Bogota

Une fresque street-art à Bogota

En règle générale, qu’est-ce que vos projets de bénévolat vous ont apporté sur le plan humain ?

Même si j’aime plus que tout mon pays, je trouve qu’en France on est souvent orienté sur une manière de travailler qui est assez formatée. Ces expériences m’ont notamment permis de voir qu’à l’étranger, on s’adapte davantage à l’individu. Ce n’est pas l’individu qui s’adapte à son environnement de travail. Je trouve que cela laisse plus de place à la créativité.

Allez-vous faire d’autres missions de ce type ?

Dans l’accueil, je ne pense pas. En revanche, pourquoi ne pas faire du bénévolat d’une autre manière notamment autour de la vidéo en permettant de développer des projets qui me tiennent à cœur et que je souhaite soutenir. Au niveau des lieux, il y a tellement d’endroits que je souhaiterais découvrir encore. En haut de la liste, je mettrais l’Argentine, le Japon et la Namibie.

Vous faites énormément de vidéos. Aimeriez-vous travailler dans ce secteur plus tard ?

C’est vraiment une passion que je me suis découvert lors de mes voyages. J’ai toujours aimé la photo mais en vidéo je me sens plus à l’aise, plus créatif et j’aime plus que tout cette sensation de pouvoir faire ressentir des émotions. Je peux passer des nuits à apprendre des techniques de montages sur internet. Le fait de pouvoir allier cela à mon autre passion du voyage est réellement un rêve. Oui c’est clairement mon objectif professionnel. J’espère y arriver. En tout cas, je vais tout faire pour.

Quels sont vos projets pour la suite ?

Je pars au Costa Rica en novembre puis je me rends à Prague et au Maroc en décembre. Puis, Cuba en janvier et je retourne en Inde en mars. Le but étant de réaliser de nouvelles vidéos et de partager ma passion du voyage en images sur mon site Face du Monde.

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