Tour du monde à vélo : une incroyable expérience !
0| Mis à jour le 25 février 2019
A chacun son projet de tour du monde ! Pour la team des Globaldrawing, c’était à 3 amis, à vélo et à la rencontre des écoliers du monde. Après 13 000 km (ils y sont presque) et 12 pays parcourus, ils sont actuellement au Brésil, la dernière étape de leur périple. Voici les premières impressions de leur incroyable aventure et quelques conseils techniques et pratiques pour réussir un tour du monde à vélo !
Comment préparer un tour du monde à vélo ?
Difficile de dire comment se prépare un tour du monde. Ça se fait au feeling en fonction de sa personnalité, de ses envies, et de quelle manière on souhaite voyager. Ça nous a demandé environ huit mois, donc pas mal de temps ! Surtout si, comme nous, vous décidez de le faire à vélo, de le rendre solidaire et que vous cherchez des sponsors ! Mais préparer un tour du monde, c’est déjà commencer à voyager donc rien de trop pénible, au contraire !
Il n’y a pas de mode d’emploi pour préparer un tour du monde, mais si on a un conseil à donner : S’INFORMER toujours et encore plus ! La connaissance, c’est la liberté et connaitre ses options permet de profiter encore plus de son voyage.
Pour s’informer, il faut commencer par lire lire et lire. Ça passe par consulter des centaines de blogs de voyageurs pour voir ce qu’ils ont fait, et surtout ce qui peut se faire et avoir des infos précises selon ses besoins.
Ne pas hésiter non plus à se rapprocher d’associations de voyageurs du style « Aventure au bout du monde » et de contacter d’autres tour-du-mondistes pour les rencontrer, c’est le meilleur moyen d’avancer dans le bon sens !
Toutes ces informations permettront de donner une idée un peu plus précise de ce que vous avez vraiment envie de faire.
Il faut aussi faire des dizaines de listes (budget, to do list, matériels….), le voyage commence par-là !
Et si le défi physique de voyager à vélo vous fait peur, surtout pas de panique ! Pas besoin de vous entraîner sans relâche avant le départ. Testez le matériel et hop en route !
L’astuce est de commencer son voyage avec de petites distances sur des terrains pas trop compliqués pour ne pas trop brusquer le corps. Jours après jours, les courbatures disparaissent et le corps s’habitue !
Combien de kilomètres à vélo faites-vous par jour ?
Avant de partir, on avait fait la prévision de rouler deux jours sur trois et de rouler 70 km par jour. Finalement, nous sommes plus à 80-90km par jour pendant des périodes de 3 à 5 jours pour avoir plus de temps de profiter des endroits dans lesquels on fait des pauses.
Quel est le pays le plus vélo « friendly » de votre tour du monde ?
A vélo, nous avons traversé des nombreux pays d’Asie et d’Amérique du Sud. Le pays le plus vélo « friendly » par lequel nous sommes passés est le Pérou ! Pleins de pistes cyclables, des routes plutôt agréables et les péruviens sont supers sympas. En revanche, au Pérou ça monte bien ! Il y a des moments où l’altitude est difficilement gérable mais heureusement les routes sont bien construites pour faciliter la tâche des cyclistes 🙂 .
Où dormiez-vous en général ?
Parce que c’est le meilleur moyen de rencontrer les populations locales et aussi pour une question de budget, nous avons choisi de ne (presque) jamais dormir dans des hôtels.
En Asie : nous dormions presque chaque soir dans des monastères bouddhistes (plus facile quand on est un homme) et dans les grandes villes, nous étions souvent accueillis chez des connaissances.
En Amérique du sud : nous demandions le logis aux mairies, aux églises, aux pompiers, aux locaux… Nous dormons également souvent sous tente au milieu de nul part mais face à des paysages incroyables, le tout est de s’organiser un peu pour toujours avoir un peu de riz et pouvoir s’arrêter n’importe où.
Avez-vous utilisé d’autres moyens de transport pendant votre périple ?
Notre objectif était de TOUT faire à vélo ! Evidemment c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire ! Nous avons eu de temps en temps recours au « Camion Stop ». En cas de piste impraticable (surtout en Bolivie) mais aussi d’expiration de visas. On a parfois dû se résoudre à prendre un camion pour avancer sans casser le vélo et éviter des amendes très chères.
On a également fait de la « pirogue stop » pour descendre le Mékong, une expérience incroyable sauf que l’on n’est pas arrivé à bonne destination ! Mais ça c’est une autre histoire !
Pouvez-vous nous parler de votre projet dans les écoles ?
Voyager c’est bien, mais voyager et faire quelque chose d’utile pour les autres c’est encore mieux ! Nous avons donc créé le projet Globaldrawing en partenariat avec quatre associations de parrainage d’enfants (France Parrainages, Un enfant par la main, Enfants du Mékong et Pour un Sourire d’Enfant). Pendant notre périple, nous sommes allés rencontrer des enfants soutenus par ces associations. Dans chaque centre, nous avons réalisé des vidéos pour présenter le concept du « parrainage d’enfant » d’une autre façon. Notre aventure à vélo nous a permis de faire connaitre le parrainage d’enfant aux sportifs, aux jeunes voyageurs et à toutes les personnes qui suivent nos aventures !
Quelles difficultés avez-vous rencontrées en chemin ?
Pour le moment, on est vraiment bénis parce qu’on a rencontré aucune difficulté majeure. Evidemment, nous avons été confrontés aux problèmes classiques des voyageurs à vélo : petits problèmes digestifs, petits bobos, un peu de casses mais au final rien de bien dramatique. En voyage, on est sans cesse confronté à des problèmes. A chacun d’en tirer le bon parti pour en faire de bonnes expériences. Sinon le voyage devient invivable.
Quel est votre plus beau souvenir en chemin ?
Dur dur de choisir un meilleur souvenir, mais à l’unanimité ce serait notre ascension du Huayna Potosi en Bolivie. Un sommet à plus de 6 000 m que nous avons atteint après de longues heures de marche de nuit particulièrement éprouvantes à cause de l’altitude. Nous sommes arrivés parfaitement à temps pour un magnifique lever de soleil sur l’altiplano et la cordillère royale. C’était fou !
Votre plus belle rencontre ?
Des belles rencontres, nous en avons fait des centaines. La personne qui dernièrement nous a le plus marqués est « Tia Carmen », une mama bolivienne qui nous a accueilli dans sa famille pendant quelques jours. Une expérience incroyable de pouvoir vivre au rythme bolivien et partager leurs coutumes. « Tia Carmen » est devenue notre maman bolivienne, ses larmes à notre départ et ses messages incessants pour savoir si tout se passe bien le confirment !
Un dernier conseil pour la route ?
Tout simplement se lancer ! Il y aura toujours une bonne raison de ne pas partir (boulot, famille…) On découvre tellement de choses en partant comme ça à l’aventure qu’il suffit de sauter le pas et le plus dur est fait ! On vous le promet, après s’être lancé, c’est que du bonheur !
Vous l’aurez compris, partir faire le tour du monde à vélo est une incroyable expérience à la portée de tous (enfin presque^^). Alors si c’est votre rêve lancez-vous ! Vous ne le regretterez pas !
Merci à toute l’équipe de Globaldrawing pour leurs précieuses infos et conseils !
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