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Le blog voyage by Chapka

Un voyage en Australie à la rencontre des protecteurs de l’environnement

C’est l’histoire d’un voyage en Australie pour la préservation de l’environnement ! Celui de Jenna et François, deux étudiants en master d’océanographie. Ils ont décidé de s’engager pour la protection des écosystèmes mais également pour sensibiliser le grand public aux défis de demain. Rencontre avec le duo !

Comment vous est venue cette idée de road trip en Australie ?

On a juste ressenti le besoin de prendre une année de césure pendant nos études avant de finir notre master. Nous avons ainsi pu mener un projet qui nous tenait à cœur : la création de notre association « les vagues à bonds ». Cette association a pour but la sensibilisation, l’éducation et la vulgarisation des sciences environnementales. Ce sont des aspects que nous n’avons pas développé assez à travers nos études. Nous voyons l’Australie comme le point de départ de nos aventures. On pense maintenant à découvrir d’autres endroits et aussi à de nouveaux projets à développer.

jenna et francois veulent preserver les oceans

Jenna et François en Australie

Parlez-nous de vos deux projets Ozer et Plastok ?

OZER est le premier projet de notre association. Il consiste à rencontrer les acteurs de notre planète, ceux qui ont décidé que la protection de l’environnement était une priorité. On cherche des gens qui ont des rêves plein la tête et qui veulent les partager avec nous. Pendant un an en Australie, nous rendons visite à des associations, des écoles, des chercheurs, des éco-villages, des familles, des voyageurs, etc. Nous partageons leurs engagements via notre web-série sur Youtube. Sur notre site, nous allons aussi proposer des sujets scientifiques vulgarisés dès le mois de janvier.

Parallèlement, le projet PLASTOK a pour but de dénoncer la pollution des plastiques dans l’océan et sur les plages. On est en train de mener une enquête sur le devenir des déchets d’origine marine : de leur ramassage sur les plages, à l’utilisation des données collectées par les chercheurs lors des beach clean up ou tout simplement par tous ceux qui veulent en réduire la pollution. Tout un programme !

Comment faites-vous pour vous déplacer ?

Jenna : Dès notre arrivée, on a travaillé et vécu chez le frère de François pour quelques mois afin de pouvoir nous acheter notre van, que l’on a appelé Trampy. Grâce au financement participatif, on a pu s’acheter du matériel vidéo. Globalement, nos projets sont autofinancés en travaillant sur place, d’où la nécessité d’alterner travail, voyage et rencontrer. Maintenant, on vit et on voyage dans notre van. Ça reste le meilleur moyen pour aller à la rencontre des personnes.

collecte de dechets en australie

Conduite à gauche !

Dans la volonté de réduire notre impact environnemental, on est en train d’installer des panneaux solaires pour nous rendre autonome sur la route. Bien qu’il soit difficile de rendre nos déplacements plus écologiques, il est prouvé qu’un mode de vie nomade dans une habitation roulante est beaucoup moins polluant que la vie sédentaire, gourmande en ressources et en énergie.

Où avez-vous déjà voyagé ?

Jenna : Pour l’instant on a visité la région Sud-Ouest de l’Australie. Je pars en janvier dans le Queensland pour faire un stage à l’Institut Australien des Sciences Marines (AIMS). Je vais étudier l’impact de la pollution induite par les rejets d’origine agricole sur la Grande Barrière de corail. François se dirigera pendant ce temps-là vers l’est pour faire de nouvelles rencontres. Nous nous donnons rendez-vous en Mars dans les alentours de Melbourne.

Avez-vous fait des rencontres de personnes impliquées dans la protection de l’environnement ?

Oui, nous avons tout d’abord rencontré Bob Ginbey, retraité, qui offre son temps libre à la protection du parc régional de Meelup (Australie-Occidentale). Il nous a également fait rencontrer beaucoup d’autres personnes impliquées dans la protection de l’environnement. Renne Mouritz, volontaire dans la fondation Tangaroa Blue, une organisation australienne à but non lucratif impliquée dans le nettoyage et la prévention à la pollution marine.

On pense aussi à Chloé Simon, une expatriée française qui a fondé une communauté Boomerang Bag dans la ville où nous sommes en ce moment. Sa mission est de fabriquer des sacs pour les courses avec des tissus récupérés, évitant ainsi l’utilisation des tristement fameux sacs plastiques, et en permettant un riche échange inter-générationnel lors des ateliers de confection de ces sacs.

Le Boomerang Bag est un sac ecologique

Les fameux Boomerang Bag

Enfin, on a rencontré Chris Burton, un biologiste marin, spécialisé dans l’étude des baleines et qui nous a partagé sa passion pour l’étude des cétacés.

A l’inverse, avez-vous été surpris par la pollution dans certains endroits ?

Ici en Western Australia, la pollution n’est pas flagrante. Les plages sont magnifiques. Il y a encore beaucoup d’espaces vierges et beaucoup de parcs nationaux. De ce fait, de nombreuses personnes ici ne ressentent pas l’urgence de protéger l’environnement. Pourtant, le sanctuaire des baleines dans la baie du Géographe où l’on se trouve en ce moment est menacé par des pollutions bien plus invisibles à nos yeux, comme la pollution sonore. Il y a également un problème de pollution à plus grande échelle. L’océan et les plages sont notamment polluées par les micro-déchets plastiques qui dépassent les frontières et les continents.

vague en australie

La vague australienne

Où vous rendez-vous ensuite ?

On a beaucoup d’idées, pourquoi pas la Nouvelle-Zélande ? Ou l’Asie ? Mais une destination nous tient à cœur aussi : l’Amérique du Sud. On souhaite que notre voyage soit guidé par les personnes que l’on rencontre et par les opportunités qui se présentent à nous sur la route.

Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

On peut nous souhaiter de rencontrer encore un grand nombre de personnes engagées dans ce monde en transition. On aimerait aussi que notre association devienne une plateforme collaborative pour des initiatives personnelles et engagées, que Les Vagues à Bonds devienne un réseau collaboratif diffusant un message d’espoir dans le monde.

baleine en Australie

2 commentaires

Maria Gil
Maria Gil

17 août 2020

Félicitations pour votre engagement. J'adore l' Australie et je souhaiterais vivement apporter ma contribution à la protection de l'environnement en Australie. Que me conseillez vous ?

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thimoté Ikusk
thimoté Ikusk

17 janvier 2020

c est bien

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