3 copines à la rencontre des agitateurs locaux en Amérique du Sud
0| Mis à jour le 17 mai 2019
Florie, Barbara et Malorie sont les trois fondatrices du projet The Local Shakers. Fraîchement diplômées en communication, elles ont décidé de donner du sens à leurs études en s’intéressant de près aux initiatives solidaires qui valorisent l’environnement, l’économie durable, l’engagement social et les arts en tout genre.
Pendant neuf mois, elles sillonnent donc les routes d’Amérique du Sud, à la rencontre des personnes qui ont décidé de mettre leurs compétences en faveur d’un monde plus humain, plus positif. Ces personnes là, elles les appellent les Local Shakers. Les filles souhaitent donc partager la démarche personnelle de ces agitateurs locaux. Qui sait, peut-être que cela peut générer des déclics en France ?
Elles sont convaincues que chacun a le potentiel de devenir un Local Shaker et que la société évoluera positivement grâce à la multiplication des actions locales.
Comment avez-vous fait pour démarcher des Local Shakers ?
Avant de partir, nous avons développé notre projet pendant six mois. Nous avons réussi à démarcher des Local Shakers grâce à nos partenaires MakeSense et Ashoka, deux réseaux d’entrepreneurs sociaux à travers le monde. On a aussi trouvé grâce à notre réseau professionnel, personnel et grâce aux rencontres que l’on fait aujourd’hui sur la route. Il nous arrive aussi que des porteurs d’initiatives nous proposent directement une rencontre !
En Colombie, vous avez rencontré différentes personnes. Racontez-nous vos découvertes.
Nous avons rencontré Oscar, fondateur de Conceptos Plasticos, au sein de son usine à Bogotá. Il nous a montré tout le processus de fabrication de ses briques en plastique recyclé, du déchet récolté au prototype de maison.
Diego, fondateur de Sembrando Confianza, nous a instruit les principes de l’agro-écologie, une agriculture urbaine qui possède une dimension sociale. Nous avons pu visité des jardins urbains en construction qui vont direction bénéficier aux familles vivant dans le quartier défavorisé de Santa Rosa à Bogotá.
Que conseillez-vous de visiter en Colombie ?
Il faut randonner dans la vallée de Cocora pour admirer les palmiers géants, non loin de Salento. Egalement à découvrir, les immenses fresques street-art de Bogotá. Enfin, détendez-vous sur la plage paradisiaque La Piscina au sein du Parque Tayrona.
En Equateur, vous avez rencontré cinq femmes qui créent des bijoux. Racontez-nous.
Nous sommes allées à leur rencontre dans une petite communauté Quechua à deux heures de Quito. Ce fût un moment fort en émotion puisqu’elles ont partagé avec nous à la fois l’histoire du projet mais également l’évolution de leur vie personnelle et notamment leur condition de femme. Nous n’avons pas créé de bijoux avec elles, mais ces dernières ont fabriqué devant nous 3 bracelets qu’elles nous ont remis en guise de remerciement.
Vous avez rencontré nos amis Mélissa et Marc des Cahiers Vagabonds…
Nous les avons rencontré par hasard dans une auberge de jeunesse de Cuenca et avons tout de suite échangé autour de nos projets respectifs. On leur a posé des questions pratiques sur le Machu Picchu. On voulait connaître les astuces pour ne pas se ruiner ! Ils se sont aperçu qu’aucun blog de voyage ne proposait un tel article. Le jour d’après ils publiaient “Le Machu Picchu pour les fauchés” et ça va bien nous aider !
Et c’est bien Cuenca ?
Cuenca est une ville d’Equateur qui nous a marqué de part sa beauté et son architecture incroyable. Elle compte 52 églises, une pour chaque jour de la semaine. Elles plus majestueuses les unes que les autres. C’est agréable de se perdre dans les rues, se promener au bord de sa rivière, manger dans ses marchés.
Quelle est la destination que chacune d’entre vous est impatiente de découvrir ?
Barbara : la ville colorée de Salvador de Bahia au Brésil.
Malorie : le street-art incroyable de Valparaiso.
Florie : le ciel étoilé de la vallée d’Elqui au Chili.
Quels sont les Local Shakers que vous avez envie de découvrir rapidement ?
Barbara : La Casa Amarela, à Rio de Janeiro. C’est un espace de création pour les enfants des favelas.
Florie : PO Paraguay, qui fabrique des prothèses en 3D à prix abordables.
Malorie : Camara Magica au Chili, qui donne la possibilité aux enfants de s’exprimer à travers l’univers du cinéma.
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