Le tour du monde des Belges Stéphanie et Nicolas
0| Publié le 13 février 2019
Stéphanie et Nicolas, c’est un couple de Belges. Tous les deux sont âgés de 29 ans et ils ont décidé de tout plaquer pour partir en tour du monde pendant onze mois. Stéphanie, prof’, partage son expérience avec ses anciens élèves et espère bien que dans quelques années, ils partiront à leur tour sur les routes du monde.
Pourquoi avez-vous décidé de faire le tour du monde ?
On en a parlé dès notre premier rendez-vous. Depuis, l’idée a fait son chemin. Pour tous les deux, c’était comme une envie enfouie et lorsqu’on s’est trouvés, ça a fait des chocapics !! Par ce voyage, nous voulons apprendre davantage sur nous, sortir de notre zone de confort si réductrice et vivre des expériences extraordinaires !
Est-ce facile de définir un itinéraire sur un an ?
Au début, nous avons noté tous les pays qu’on voulait faire en mode « bucked list ». Puis, on a regardé ceux qu’on avait en commun… Bien sûr, il a fallu faire des choix par rapport à ceux où le coût de la vie est cher comme les USA, le Canada, la Nouvelle-Zélande, l’Australie…
Et finalement, ça s’est fait tout seul, on souhaitait commencer en Amérique du Sud et les pays se sont enchaînés. On sait aussi que l’itinéraire risque de changer en fonction des rencontres, de nos envies sur le moment. Donc, nous restons flexibles.
Quels sont les spots que vous avez adoré au Pérou ?
On a adoré randonner à Huaraz (au nord de Lima) et dans la région de Cusco. Mais, c’est surtout notre aventure du Salkantay trek en totale autonomie que nous retiendrons. Les paysages sont incroyables et, cerise sur le gâteau, on finit avec le Machu Picchu quand même ! Même s’il est plus que touristique, c’est un incontournable à faire au Pérou et il est plus que magique (surtout après 4 jours de treks).
Avez-vous des conseils à donner pour découvrir la Bolivie et le Chili ?
Pour la Bolivie, n’ayez crainte ! les Boliviens sont sympas mais avec eux il faut faire preuve de patience, beaucoup de patience… Pour la partie concrète, on vous conseille fortement de vous perdre à Torotoro, petit village que nous avons adoré ! Les activités ne sont pas en reste puisque vous pouvez voir des traces de dinosaures, descendre un canyon (et le remonter cela dit en passant…), faire de la spéléologie, etc. Puis, on ne peut pas parler de la Bolivie sans mentionner le Salar… petit conseil, partez de Tupiza, vous gagnerez un jour et il y aura moins de monde sur les routes.
Le Chili, lui, est immense. Il faut donc faire des choix. Au Chili, l’auto-stop se fait les doigts dans le nez !
Quelle est la randonnée que vous avez préféré en Patagonie ?
Le trek W du Torres del Paine ! Même si on a dû dire 10.000 fois « Hola », les paysages sont à tomber par terre.
Racontez-nous votre soirée de Noël et votre nouvel an.
Pour le coup, on ne va pas vendre du rêve. A Noël, nous étions à El Calafate. On a fait un « appel à un ami » sur le groupe facebook Tourdumondiste et nous avons été entendu par un couple de français voyageant depuis un an. On a fini la soirée dans leur hostel à jouer au « Yam’s » parce que tous les bars étaient fermés et que les restaurants étaient complets. A minuit, grosse folie dans les rues : pétards, argentins criant « feliz navidad » partout dans leurs voitures !
Pour la nouvelle année, on était à El Chalten (toujours en Argentine), et, on s’est retrouvé avec un argentin et une française dans notre auberge à manger des pizzas et à boire du vin pétillant. Il y a beaucoup de vent dans cette région, donc, pas de feux d’artifice. A une heure du matin, nous étions au lit car le lendemain, on faisait une randonnée pour aller observer le Fitz Roy !
Culinairement parlant, qu’avez-vous adoré en Amérique du Sud ?
A l’unanimité, les empanadas et les parrillas en Argentine !
Avez-vous des galères de voyage à raconter ?
Peu de galères, mais plutôt des anecdotes.
Au Pérou, on a loué une moto pour découvrir la vallée Sacrée. Durant la 2ème journée, on décide de faire du hors piste et de couper la route par un chemin de terre… Mauvaise idée, oui ! Il avait plu et nous sommes tombés dans la boue. Résultat, un enjoliveur et un rétroviseur cassé. C’est le moment où tu vois ta caution partir loin, loin de toi ! Heureusement, on a trouvé un garage qui nous a réparé tout ça et c’est passé nickel chez le loueur.
Ou encore, en Argentine, aussi, où on a crevé sur la ruta 40 près de Los Molinos ! Nous voilà, sous 30°C a essayer de changer la roue avec un cric de malheur. Finalement, Nico a dû creuser un trou pour que la roue puisse s’enlever. On a finalement pu réparer la roue dans un garage de Los Molinos pour 3€ !
Oui, les locations, c’est que du bonheur…
Retrouvez les aventures de Stéphanie et Nicolas sur leur blog Chauss’-et-vous.
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