Tour du monde musical : en route avec Loop the World !
0| Mis à jour le 9 novembre 2016
Gaspard a 25 ans et partira le 14 Novembre faire un tour du monde musical avec son looper ! L’idée : enregistrer des musiciens du monde entier grâce à son outil musical qui enregistre et superpose des bande sonores pour créer une musique. Le jeune voyageur nous raconte son parcours et son désir de découvrir le monde en musique.
D’où vient Gaspard ?
Après avoir eu la chance de voyager avec ma famille, je suis parti à l’âge de 17 ans étudier une année en Equateur où j’ai été accueilli 6 mois dans 2 familles différentes. A mon retour j’ai intégré la prépa HEC de Camille Vernet à Valence. Deux années plus tard, j’étais admis à Sup de Co Montpellier où je fut élu président de l’association des sports de glisse « Adrénaline » grâce à ma réputation de « skieur freestyle ». En effet, en parallèle de mon cursus scolaire, j’ai fait du trampoline en compétition durant 15 ans (j’ai même été champion de France par équipe et individuel !). Originaire de Savoie, et ayant développé une bonne gestion de mon corps dans l’espace, j’ai vite été attiré par le ski freestyle, une discipline qui me plait toujours autant aujourd’hui.
Je suis ensuite parti faire ma première année de Master en Slovénie, à Maribor. Déjà passionné de musique, j’ai organisé, avec Victor, un ami espagnol, les soirées Kick My Bass dans le club underground où j’étais barman ponctuellement. Après le succès de 3 éditions, je suis parti à Londres pour un stage dans l’événementiel (année de césure). Ce stage n’étant au final, pas rémunéré, je me suis associé avec Ben, un autre stagiaire. Ensemble nous avons organisé nos propres soirées, dont deux au mythique Cargo à Shorditch, avant d’organiser The Core: un festival de musique de 20h dans 3 lieux différents qui débutait dans une chapelle.
Une fois nos 6 mois de « stage » terminés, je suis rentré en France pour un autre stage dans l’agence d’événementiel Dcontract.
Et la musique dans tout ça ?
J’ai fait deux longues années de solfège dans mon enfance, 5 ans de batterie, puis j’ai appris la guitare en Equateur, mixé en Slovénie et à Londres sous le nom de Grande Surprise avant de finalement prendre des cours de piano à Paris. J’ai également écrit mon mémoire de Master sur le sujet: « Méthode de calcul du retour sur investissement de la pratique collective de la musique » (aie!). En parallèle, je découvrais le looper à travers des artistes comme Beardyman ou DubFX . Fasciné par cet outil, je l’ai tout de suite fait essayé à tous mes amis. Peu à peu, j’ai eu l’idée de « Loop the World« .
Le projet
Loop the World c’est donc un grand voyage de sept mois qui va me permettre de faire découvrir le looper aux artistes des cinq continents. En filmant et en enregistrant ces musiciens de cultures différentes nous allons pouvoir étudier si la culture a un impact sur les façons d’utiliser cet outil. Le looper permet, comme expliqué plus haut, de construire une musique « couche par couche ». Il est donc plus facile d’étudier le processus de création de la musique lorsqu’on peut décomposer les différentes étapes qui mènent au résultat final.
Les deux objectifs de Loop the World sont :
– Partager les vidéos et enregistrements réalisés sur nos réseaux sociaux (Facebook & Instagram & Chaine Youtube) en parallèle du voyage.
– Etudier l’influence de la culture sur les processus de création musicale grâce au looper.
Quel a été le déclic pour partir ?
J’ai terminé mon Master d’Ecole de Commerce le 31 Octobre. Le moment était donc venu de faire de ma vie ce que je voulais qu’elle soit.
Quel est ton itinéraire ?
Comment te prépares-tu pour ce tour du monde musical ?
Les partenaires
Je n’ai pas LA réponse à cette question car c’est la première fois que je pars pour un aussi long voyage. Pour commencer, je me suis rapproché de l’O.M.E dans un premier temps, l’association pour l’Organisation de la Musique en Entreprise, qui est aujourd’hui le partenaire officiel du projet. Je suis également sponsorisé par Woodbrass et Bose qui suivent mon projet de très près. D’autres comme les objectifs photos pour Smartphone Pixter, les batteries nomades Accoo, ou encore l’entreprise Visas de Voyages m’ont soutenu en me donnant du matériel ou en m’offrant certaines prestations.
La première étape a donc été pour moi de trouver des soutiens qui m’ont permis de mener mon projet à bien en économisant de l’argent.
Les préparatifs
Ensuite, viennent les questions plus pratiques. Après avoir acheté mes billets auprès d’une agence à Paris, je me suis renseigné pour souscrire à l’assurance qui correspondait le mieux à mes besoins. Après de nombreuses recherches et demandes de conseils, je me suis tourné vers Chapka Assurances qui propose des assurances spéciales pour les voyageurs. J’ai ensuite fait mes vaccins, mes visas, acheté mon matériel et me voilà aujourd’hui à deux semaines du départ. Je suis assez serein.
La communication
Mon ami et partenaire, Jérémie Lacker, m’aide sur la partie communication du projet. Il est très compétent et c’est aussi un mordu de musique. Cela me permet de dégager du temps et de me concentrer sur l’objectif du voyage : la musique.
As-tu déjà des contacts à travers le monde ?
J’ai des contacts à Dubai, au Vietnam, au Mozambique, en Nouvelle-Zélande et en Equateur où j’ai vécu une année. J’échange depuis peu et grâce à Couch Surfing, avec des personnes de Johannesburg et de New Delhi. Internet, notamment Couch Surfing, a vraiment révolutionné la façon de voyager.
Une bucket list ?
Enregistrer au moins cinq artistes par pays.
Que peut-on te souhaiter ?
Pas de mauvaises rencontres (voleurs ou bactéries) et des artistes à la créativité débordante !
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