Nos conseils pour partir travailler au Canada

Vous cherchez à partir travailler au Canada avec un visa ou un permis de travail ? Voici nos conseils pour gagner du temps.

Quel visa pour travailler au Canada ?

Le programme Expérience Internationale Canada propose 3 permis de travail pour les Français :

• PVT (permis vacances travail) ou WHV (Working Holiday Visa). C’est un permis de travail d’une durée de 24 mois à destination des 18-35 ans. Initialement, ce permis de travail permettait aux jeunes de dénicher de petits emplois afin de financer un voyage au long cours au Canada. Or, de plus en plus de détenteurs du visa l’utilisent comme une première étape en vue d’une expatriation plus durable au Canada. Pour beaucoup, l’objectif est d’obtenir la résidence permanence à moyen terme, voire la naturalisation à long terme. Ce visa est très populaire car vous n’avez pas besoin d’une promesse d’embauche pour venir travailler au Canada.
• Visa Jeunes Pro : Ce permis de travail s’adresse à ceux qui ont une offre d’emploi au Canada. Ce job doit contribuer à votre perfectionnement professionnel. Vous travaillerez pour le même employeur dans un endroit donné pendant toute la durée de votre séjour au Canada.
• Visa Stage Coop International : Ce permis de travail s’adresse à ceux qui ont obtenu un stage conventionné au Canada en étant inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur français.

Que faire avant de postuler à un emploi au Canada ?

Ouvrir un compte bancaire au Canada

Il est obligatoire d’ouvrir un compte bancaire au Canada car votre futur employeur ne vous transférera pas d’argent sur un compte à l’étranger.

Administrativement parlant, il est très simple d’ouvrir un compte bancaire au Canada. Contrairement à la France, il n’y a pas besoin d’un dépôt de capital. Vous aurez juste besoin de votre passeport, de votre visa de travail et de votre contrat d’assurance santé.

Votre banquier vous demandera aussi une adresse pour vous envoyer vos cartes bancaires. Si vous n’avez pas encore d’adresse fixe, vous pouvez faire envoyer vos documents à votre hôtel ou à votre Airbnb.

Obtenir le sécurité sociale au Canada

Une fois arrivée au Canada, vous devez obtenir votre numéro d’assurance sociale (NAS). Si vous êtes dans une province anglophone, ce sera le SIN (Social Insurance Number).

C’est un numéro composé de 9 chiffres. Vous aurez besoin de ce numéro pour travailler puisque vos employeurs vous le demanderont systématiquement au moment de votre embauche. 

Pour les résidents temporaires, le numéro commencera obligatoirement par un 9.

Pour demander votre NAS, vous devez vous rendre en personne dans un centre Service Canada avec votre passeport et votre visa de travail. Il est possible de l’obtenir dès votre atterrissage aux aéroports internationaux de Montréal, Toronto ou encore Vancouver. Si vous n’avez pas encore trouvé de logement fixe, vous pouvez tout à fait donner l’adresse de votre hôtel ou d’un ami.

Si le NAS vous donne le droit de travailler, vous ne bénéficiez pas de l’assurance maladie canadienne. Votre NAS n’est donc pas l’équivalent d’une carte vitale française et vous devrez obligatoirement souscrire une assurance pour la totalité de votre visa de travail en France. Pour les PVT, JP et Stage Coop International, on recommande le contrat Cap Working Holiday de Chapka, à partir de 34 € par mois.

Votre NAS a la même durée de validité que votre visa de travail. Si à la fin de votre PVT Canada, vous obtenez la résidence permanente au Canada, vous conserverez votre NAS mais vous devrez mettre à jour votre statut dans un centre Service Canada.

A noter que les étudiants et stagiaires au Québec bénéficient de la RAMQ, la sécurité sociale québécoise.

Comment trouver du travail au Canada ?

Au Canada, 3/4 des offres d’emploi ne sont pas publiées sur internet. Pour recruter, les employeurs utilisent le réseautage…ou le bouche à oreille. Pour réseauter, commencez pas actualiser votre profil sur le réseau social professionnel LinkedIn et abonnez-vous aux entreprises de votre secteur d’activité.

Une fois au Canada, ne restez pas inactif. Allez dénicher un petit job, même à mi-temps, ou effectuez des missions d’intérim ou de bénévolat dans l’attente d’un emploi plus en accord avec vos objectifs professionnels. Cela montrera que vous êtes une personne déterminée. Participez aux événements associatifs de votre quartier, n’hésitez pas à aller à la rencontre des gens de votre quartier, dites-leur que vous êtes à la recherche d’un emploi. C’est comme ça que commence le bouche-à-oreille !

Les sites de recherche d’emploi au Canada

• Altis
• Emploi Québec (Québec uniquement)
• Emplois.ca
• Glassdoor
• Guichet Emplois (site du gouvernement canadien)
• Indeed
• Jobboom
• Jobillico
• LinkedIn
• Monster
• Workopolis

Pensez également aux agences d’intérim et de placement qui font matcher des candidats avec des entreprises.

• Adecco
• Kelly Services
• Manpower
• Quantum
• Randstad

CV au Canada

Voici comment s’articule le CV canadien par ordre d’importance :

1. Coordonnées. Le nom, le prénom et l’adresse. Votre numéro de téléphone et votre e-mail doivent être parfaitement visibles. Attention, vous ne devez en aucun cas mettre votre photo, votre âge, votre situation civile ou toute information pouvant être sujet à une discrimination afin de ne pas mettre le DRH dans une situation inconfortable.
2. Objectif de carrière. Une ou deux phrases résumant votre objectif professionnel.
3. Expériences professionnelles et engagements. Décrivez les missions, les projets réalisés et ce que vous avez apporté en règle générale lors de vos emplois et stages précédents. Mentionnez aussi vos expériences de bénévolats. Soyez précis et n’hésitez pas à ajouter des contacts de recommandation.
4. Compétences. Vos savoir-faire, vos savoir-être, tout ce qui vous semble utile à la bonne tenue du poste.
5. Formation universitaire. Contrairement à la France, ce ne sera pas l’information la plus importante de votre CV. Néanmoins, pour que le DRH comprenne votre parcours, nous vous proposons ci-dessous un tableau des termes à utiliser dans votre CV.
6. Centres d’intérêt.
7. Références. 2 ou 3 numéros d’anciens responsables que les DRH pourront contacter.

Voici les équivalents de vos diplômes français au Canada :

France	Canada francophone	Canada anglophone
Baccalauréat	Diplôme d’études secondaires	Bachelor’s degree
DEUG, DUT, BTS	Etudes universitaires de premier cycle	Under graduate studies licence
Licence 3	Baccalauréat	Three-year degree
Master 1	Etudes universitaires de second cycle	Master’s degree
Master 2	Maîtrise	Master’s degree
Doctorat	Doctorat	Doctorate (Ph.D)

Comment préparer un entretien d’embauche au Canada ?

Renseignez-vous sur les exigences du poste, les missions, l’entreprise, son secteur d’activité, ses concurrents et les derniers projets réalisés. Pour cela, consultez leur site internet et leurs réseaux sociaux.

Il n’est pas rare au Canada de faire des pré-entretiens téléphoniques avant de se rencontrer physiquement.

Arrivez 10 à 15 minutes en avance dans une tenue soignée. Donnez une poignée de main ferme à l’arrivée et au départ. Maintenez un contact visuel avec votre interlocuteur. Adressez-vous à lui dans sa langue de préférence.

Au Canada, la communication est très directe. N’ayez pas peur de poser des questions au sujet du poste, des missions, du management, au sujet de la culture d’entreprise, du salaire, des bénéfices et des perspectives d’évolution. Mettez en avant vos réalisations précédentes réussies. Montrez en quoi vos compétences et aptitudes sont adéquates avec le poste et les missions.

Ce qui intéresse l’employeur, c’est la capacité qu’aura le salarié à effectuer le travail, son attitude, son adaptation à l’équipe, sa communication, sa capacité à résoudre les problèmes, sa polyvalence, son ouverture d’esprit et son honnêteté. Alors, pas de stress et allez droit au but !