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Le blog voyage by Chapka

Passer du WHV Argentine à un job de traductrice assermentée

Véritable globetrotteuse, Sarah a passé son enfance entre le Maroc et le Sénégal. Après un bref passage en France pour décrocher son diplôme en communication institutionnelle, la jeune femme d’origine bretonne a décidé de continuer son chemin à l’étranger. D’abord en Australie où elle a terminé une licence en communication et en tourisme à l’Université de la Sunshine Coast, dans la région du Queensland. Puis en novembre 2015, elle postule pour le PVT en Argentine où elle vit toujours actuellement. Elle travaille désormais en tant que traductrice assermentée pour l’agence de traduction Cultures Connection. Elle nous raconte son expérience à Buenos Aires.

Pour quelle raison as-tu décidé de postuler à un PVT Argentine ?

Le programme vacances travail est très intéressant pour un jeune qui veut se former à l’étranger car il dure un an et permet de travailler en toute légalité. Quand j’ai appris que le PVT Argentine était disponible, j’ai foncé. C’était une opportunité pour obtenir une expérience professionnelle à l’étranger tout en découvrant une partie du monde que je ne connaissais pas. Et puis, je n’avais pas envie de m’installer en France.

Pourquoi avoir choisi cette destination ?

J’ai choisi l’Argentine avant tout car c’est un pays qui m’a toujours fait rêver, et ce pour plein de raisons. Son immensité, la diversité des paysages, ses habitants, sa langue, sa pampa peuplée de gauchos (les fermiers argentins), son âme latine et dansante, etc..  Je découvre chaque jour de nouvelles raisons qui m’ont poussée à partir.

Parlais-tu espagnol avant de partir ?

Oui et non. J’avais choisi l’espagnol au lycée car la langue et la culture m’ont toujours passionnée. J’ai aussi fait un stage en Espagne il y a cinq ans mais cela remonte trop. On va dire que j’avais les bases en arrivant, mais ce n’était pas suffisant.

sarah traductrice assermentée en Argentine

 ©Pawel Janiak

Au niveau linguistique, comment se sont passés tes débuts dans le pays?

Avec un 17/20 au bac d’espagnol, je pensais m’en sortir plutôt bien en arrivant à Buenos Aires. Or, pas du tout ! Chaque pays hispanophone à son vocabulaire, ses propres intonations, son accent. On parle par exemple ici d’esquina pour situer une adresse. On t’interpelle en te disant Che et le yo se prononce cho. Cela donne le tournis ! Cela n’a pas été facile les premiers mois.

Qu’as-tu mis en place pour franchir cette barrière de la langue ?

J’ai d’abord ouvert grand mes oreilles pour m’habituer à l’accent argentin et tenter de comprendre les courtes conversations dans la vie de tous les jours. Je notais aussi les mots de vocabulaire que j’affichais dans ma chambre comme moyen mémotechnique. J’ai aussi pris des cours de langue pendant un an. Ça m’a beaucoup aidé à structurer les informations, à mieux utiliser la grammaire espagnole de mes lointaines années de collège. Ensuite, il n’y a pas de secret, il faut pratiquer, pratiquer et encore pratiquer !

Après un an en immersion, as-tu atteint le niveau que tu espérais?

Pour être honnête… non. Je pensais mieux me débrouiller au bout d’un an !

coucher de soleil en Argentine

© Kims Doan

Ta bonne maîtrise de l’anglais suffisait-elle pour t’intégrer dans le pays au niveau social et professionnel ?

L’anglais est toujours un plus quel que soit le pays où tu vas. C’est LA langue internationale et je suis très heureuse de l’avoir perfectionnée lorsque j’étais en Australie. Lorsqu’on voyage, il faut toujours tenter d’apprendre la langue du pays, c’est aussi cela s’adapter. C’est essentiel pour le contact humain avec les locaux. Un simple hola ! ou gracias embaume le cœur des argentins ! Et, dans le cadre du travail, être trilingue est un vrai plus.

Penses-tu qu’on peut voyager et se faire comprendre dans tous les pays juste en connaissant l’anglais?

Oui, l’anglais est vraiment parlé dans énormément de pays et on peut souvent se faire comprendre en parlant quelques mots d’anglais. Il y a aussi les gestes, les expressions du visage qui aident. Je dirais que l’anglais est nécessaire mais ce n’est pas suffisant quand on veut s’intégrer dans un nouveau pays.

van sur les routes d'Argentine

© ML Van Dam

Quelles conclusions tires-tu de tes deux voyages au niveau linguistique mais aussi au niveau humain ?

J’ai adoré mes deux voyages mais pour des raisons différentes. Au niveau humain bien sûr, car tu rencontres des personnes d’horizons différents, qui ont beaucoup à t’apporter en termes de bienveillance, d’humanité, de tolérance aussi. Il faut s’accrocher pour apprendre la langue, ne pas laisser tomber même si on a l’impression qu’on rame. Je suis très fière de pouvoir aujourd’hui  manier deux langues internationales comme l’anglais et l’espagnol !

Quels conseils donnerais-tu aux jeunes qui souhaitent partir un an à l’étranger avec un PVT en Argentine ?

Je pense que si on a envie de voyager, c’est une superbe opportunité. Il faut foncer ! C’est à nos âges qu’on peut se lancer dans une telle aventure. Cependant, il faut quand même réfléchir à un projet qui a du sens, appréhender la langue du pays, le voyage, le travail, etc. Je conseille aussi d’avoir un peu d’argent de côté car les débuts sont parfois difficiles dans un pays qui nous est étranger. Enfin, je recommande vivement d’apprendre la langue avant le grand départ. C’est un vrai plus quand on arrive sur place.


Cultures Connection, spécialiste de la traduction assermentée

logo Culture Connections spécialisé en traduction

Les traductions assermentées comptent parmi les domaines de spécialisation de l’agence de traduction Cultures Connection. Basée à Paris, à Nice et à Buenos Aires, Cultures Connection prend en charge tout projet de traduction assermentée en s’adaptant à vos délais et à votre budget. Elle collabore avec plus de 740 traducteurs professionnels qui travaillent dans plus de 80 combinaisons linguistiques.

Le message de Julien de chez Cultures Connection :

S’expatrier est devenu monnaie courante chez les moins de trente ans. Ces voyageurs, plus communément appelés backpackers, décident de mettre de côté leur train-train quotidien et se lancent à la découverte d’autres continents. Une fois le visa Working Holiday approuvé et le sac à dos bouclé, l’aventure peut commencer. Certains se laissent guider par leur van à la conquête de nouvelles cultures et de paysage à couper le souffle. D’autres, sans négliger l’aspect découverte, ont pour but de revenir avec une langue en plus dans la poche. Si jongler entre les traductions automatiques et maîtriser le langage non verbal s’avère précieux pour créer un premier contact avec la population locale, devenir bilingue est un travail de longue haleine. Il faut faire preuve d’indulgence et être prêt à faire des sacrifices. Une langue ne se maîtrise pas en un jour. Pour démarrer ce long processus d’apprentissage, le maître mot est « oser ». Oser parler, oser inventer des mots et oser se tromper. Ensuite, il s’agit d’être curieux en enrichissant son vocabulaire, en analysant la manière de prononcer les mots, etc. Un beau jour, le ciment prend et tout semble évident.

Image à la une : crédit : Brooke Cagle

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